La victime alléguée est une autre élue de l’Assemblée Nationale. Les événements se seraient produits en 2017. Harold LeBel a finalement été libéré en début d’après-midi sous promesse de comparaître. Il sera de retour en cours le 11 janvier prochain.

La nouvelle a d’abord été rapportée par le journaliste Félix Séguin, de TVA. Aucun détail n’a filtré sur la nature des faits qui lui sont reprochés. Le député de Rimouski a été exclu du caucus du Parti québécois le temps de l’enquête. Le chef Paul St-Pierre Plamondon a affirmé que le parti prend «très au sérieux» l’arrestation : «Personne n’est au-dessus de la loi».

Preuve qu’il s’agit d’un sujet sensible, plusieurs élus et ex-adversaires politiques de Harold LeBel ont tous décliné nos demandes d’entrevue.

Harold Lebel, 58 ans, est porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière, d’emploi, de solidarité sociale, de lutte contre la pauvreté et d’action communautaire autonome, d’itinérance.

Le politicien est père de deux enfants. Il a été élu à l’Assemblée nationale pour la première fois en 2014 et réélu en 2018. Il est un militant de longue date du Parti québécois. Il a travaillé de près avec les premiers ministres Bernard Landry et Pauline Marois.

Onde de choc dans le village natal de Harold LeBel

L’arrestation d’Harold LeBel a eu l’effet d’une bombe dans la petite municipalité de Squatec, le village natal du député péquiste. Le maire André Chouinard a côtoyé régulièrement le politicien de carrière.

« Je pense qu’on va sûrement avoir d’autres détails, d’autres explications dans les prochains jours. Mais je suis très surpris, parce que les fois où j’ai eu l’occasion de côtoyer M. Lebel, c’est toujours de façon très respectueuse. Je suis surpris », lance-t-il.

Plusieurs citoyens étaient consternés après avoir appris la nouvelle mardi matin. Plusieurs ont défendu l’homme politique, d’autres souhaitent attendre le dénouement de l’histoire avant de porter un jugement.