Le déconfinement… Entre casse-tête et inquiétudes
Publié le 17 avril 2020 à 17:06, modifié le 17 avril 2020 à 18:23
Par: CIMTCHAU
Québec étudie la possibilité d’un retour progressif des activités dans les régions qui sont moins touchées. Même si les citoyens demandent au gouvernement d’être prudent, ils ont hâte de retrouver une vie normale.
«Quelle est la première chose que vous ferez quand on sera déconfiné ? Oh la coiffeuse, ça c’est sûr. »
C’est dit avec humour, mais notre quotidien a été complètement perturbé ces dernières semaines. Les citoyens ont déjà une idée bien précise de ce qu’ils feront dès que le confinement sera levé.« Oh mon dieu aller voir ma mère, elle est en résidence et ça fait plus qu’un mois que je ne l’ai pas vu, » affirme une citoyenne.« Voir mes petits enfants surtout»,« Aller voir mes parents et mes soeurs», expliquent deux autres dames.
Il y a le coeur qui parle pour nous tous qui aimerions retrouver nos proches et puis il y a la raison qui nous dit d’attendre encore un peu. « Déconfinage trop rapide, moi je dis trop rapide selon moi ça devrait pas être bon, » estime un résident. « Faut vraiment être prudent, à moins que ce soit vraiment nécessaire, on devrait continuer encore, » ajoute une citoyenne. « Je crois qu’il faut y aller graduellement, ouvrir petit à petit», renchérit une autre personne.
Et quand ce sera le moment du déconfinement, qu’est-ce qu’on rouvre en premier ? « Pas les garderies, pas les écoles ça c’est certain », s’inquiète une dame. «Surtout les magasins et les restaurants parce que le monde a besoin d’une vie sociale, » aimerait un citoyen. «Les hôpitaux c’est ça qui presse le plus. J’ai une sonde puis le mois d’octobre, le temps d’être opéré. C’est ça qui presse le plus », déclare un homme qui attend une opération depuis de longs mois.
Ré-ouverture pour certaines entreprises
Dès lundi, les compagnies qui oeuvrent dans la construction résidentielle vont rouvrir et cela demande de l’organisation pour faire rentrer les salariés. «C’est certain qu’il va y avoir des gens qui ne pourront pas revenir du fait qu’il y a des jeunes enfants, des familles. C’est certain qu’on ne pourra pas pénaliser ces gens-là puisqu’on comprend leur situation familiale, » explique le directeur général de Lepage Millwork François-Xavier Bonneville.
Depuis jeudi, l’entreprise appelle chaque employé individuellement. «On en a beaucoup qui ont plus que 60 ans. (…) On leur pose des questions sur leur santé et si jamais il y a un risque pour eux, on les invite à rester chez eux, » ajoute le DG.
La compagnie estime que 70 % des salariés de devrait revenir travailler lundi, avec de nouveaux protocoles.