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Le débat sur la laïcité s’invite au Nouveau-Brunswick

Publié le 2 avril 2019 à 16:56, modifié le 2 avril 2019 à 16:56

Par: CIMTCHAU

Les propos du maire d’Edmundston au sujet du débat québécois sur la laïcité continuent de faire réagir. D’ailleurs, Cyrille Simard n’est pas le seul maire à avoir invité les personnes contre le projet de loi du gouvernement Legault à s’installer au Nouveau-Brunswick.

Le dossier a rebondi à l’Assemblée nationale à Québec. La ministre de la Justice Sonia Lebel a commenté cette invitation qu’a également lancée le maire de Calgary.  «On exagère grandement. Ce qu’on empêche ici c’est le port de signe religieux par les employés de l’État. On n’a pas banni les religions du sol québécois», commente-t-elle.

Le message du maire d’Edmundston a malgré tout interpellé plusieurs personnes. Cyrille Simard estime que son offre a rejoint des gens touchés par le projet de loi, mais aussi des personnes qui en ont assez de ce débat perpétuel sur la laïcité.

«Après de nombreuses années où le Québec a tergiversé sur ces questions-là, ils sont peut-être juste tannés d’en entendre parler. Ils ne se sentent pas accueillis. Je laisse aux Québécois de décider de ces questions-là. Moi je dis juste qu’il y a des gens aujourd’hui ou demain qui vont sentir qu’il y aura des obstacles et ils vont vouloir regarder ailleurs», partage M. Simard.

La démarche de ce dernier est appuyée par le Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick qui invite les autres municipalités à promouvoir les opportunités dans la province.

« Je pense que nous devons diffuser un peu partout dans le monde que le Nouveau-Brunswick est une province accueillante et qu’il existe des possibilités de travailler.» Alex LeBlanc, directeur général,Conseil multiculturel du NB

Même son de cloche du côté de Fredericton. «Afin de soutenir une population vieillissante avec une assiette fiscale réduite et d’améliorer ses perspectives démographiques, le Nouveau-Brunswick doit encourager les mouvements dans la province, à court et à long terme», commente le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Trevor Holder. Il ajoute que dans les 10 prochaines années 120 000 emplois seront disponibles au Nouveau-Brunswick. La province fait d’ailleurs régulièrement du recrutement de main d’œuvre francophone à l’échelle canadienne, dont au Québec.

Prière à l’Assemblée législative

Pendant ce temps, le Parti vert propose l’abolition de la prière à l’Assemblée législative. C’est pratique courante à Fredericton. Au début de chaque journée en chambre, un député récite le Notre Père et demande à Dieu de guider les élus dans leurs prises de décision.

Le député de Kent-Nord, Kevin Arsenault, croit que cette pratique doit être remplacée par une minute de silence. Ce dernier permettrait à chacun de se recueillir selon ses propres croyances.

M. Arsenault songe à déposer une motion pour qu’un débat soit tenu sur le sujet.  Il faut dire que la prière est inscrite dans les règlements de l’Assemblée législative.

«Je ne vois pas le besoin d’être-là à faire une prière avant ma journée de travail. Si n’importe qui arrivait au travail et que leur patron leur disait qu’il y a une prière obligatoire, je crois qu’il y a bien des gens qui se questionneraient», affirme l’élu qui quitte la chambre pendant la lecture de la prière.

Le premier ministre Blaine Higgs a affirmé que la prière était une tradition et qu’elle resterait tant qu’il sera au pouvoir.