La route pour obtenir un débarcadère ferroviaire s’avère plus longue que prévue. «On a été un petit peu reculé dans notre projet parce qu’il y a des changements qui se sont opérés au niveau du CN, raconte le maire d’Edmundston Cyrille Simard. On est dans un petit marché. Ça relègue parfois un projet comme le nôtre qui est en concurrence avec de plus grands marchés.»

Le projet des chefs de files de l’Acadie des terres et forêts a été confié récemment à la Ville d’Edmundston, puisque le débarcadère sera sur leur territoire. «Par la force des choses et les demandes, les restrictions et les spécifications, c’était plus au niveau de la Ville d’Edmundston, qu’ils étaient capables de l’apporter dans le dossier», explique la présidente des chefs de files, Cathy Pelletier.

Selon elle, l’objectif est de faire en sorte que ce initiative devienne prioritaire pour le CN. «On a un consultant qui travaille avec nous qui connait bien le domaine qui connaît bien le CN également», assure M. Simard.

Les deux parties doivent encore déterminer quelle technologie sera utilisée. «Il y a même eu dans le cours du projet un changement de cap à ce niveau-là, il y a des nouveaux wagons qui apparaissent maintenant qui sont plus flexibles qui nécessitent peut-être moins d’équipements», confie le maire.

Augmentation du camionnage lourd

Si tout se déroule comme prévu et que le projet prendra place sur les terrains du CN à Edmundston. Cela risque d’accentuer les problèmes de camionnage lourd au centre-ville. «C’est une des raisons pour laquelle on va regarder ça en conjonction avec notre projet qu’on a appelé le boulevard verdoyant. Une route qui permettrait de contourner le centre-ville et de faciliter le transit du camionnage», espère Cyrille Simard.

L’objectif de ce débarcadère est d’offrir une alternative de transport aux entreprises du Madawaska, du Maine et du Témiscouata. «Il y a beaucoup d’entreprises qui ont recours au camionnage, mais peut être qu’ils vont sauver des sous, du temps, de l’entretien aussi sur les camions», ajoute Mme Pelletier.

Les intervenants espèrent que le projet verra le jour le plus rapidement possible.