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Le cours de langue en wolastoqey, « des moments riches d’apprentissage » à l’UMCE

Publié le 19 novembre 2020 à 16:43, modifié le 19 novembre 2020 à 16:43

Par: Communique de presse

Un groupe de dix étudiantes et étudiants ont pris part cet automne au cours de langue Introduction au wolastoqey offert pour la première fois à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE).

Pendant six semaines, depuis le 22 septembre, le cours réunissait chaque mardi des participantes et participants provenant à parts égales de la Première Nation malécite du Madawaska (PNMM) et de la communauté universitaire.

Les sessions étaient animées par Allan Tremblay, ancien (elder) de la communauté de la Première Nation de Negotkuk (Tobique) et membre de la nation des Wolastoqiyik. Cette expérience a été rendue possible avec le projet de partenariat entre la PNMM et le centre autochtone de l’UMCE ainsi que le soutien financier du ministère des Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick.

Bonne humeur, camaraderie et tellement de découvertes, « des moments riches d’apprentissage, à la fois sur le plan de la langue et de la culture, mais aussi une occasion de connaitre des gens de la communauté wolastoqey locale que je n’aurais pas croisés ailleurs », a fait remarquer M. Tremblay.

« Cela permet de tisser des liens durables entre nos deux communautés, à partir d’un intérêt commun pour la langue ».

« L’offre de cours en wolastoqey est un autre engagement ferme de l’Université de Moncton à participer activement aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation. Nous sommes très heureux de la participation à ce premier cours qui sera certes le tremplin vers d’autres exercices intéressants de partenariat avec nos communautés autochtones », a mentionné la vice-rectrice de l’UMCE, Madeleine Dubé.

Le parcours professionnel de M. Tremblay a été fortement imprégné par l’importance vouée à la langue wolastoqey au sein de sa famille. Bien que le fait de parler la langue wolastoqey était strictement interdite à l’école, la famille Tremblay l’a toujours gardée bien vivante. Même s’il a été employé à titre de rédacteur sur le plan des Affaires autochtones Canada, entre autres en Ontario, en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse, M. Tremblay est revenu s’établir dans sa communauté d’origine.

Toujours animé par cette volonté de faire revivre sa langue, M. Tremblay est reconnu à titre d’interprète et de traducteur à la Chambre des communes et du Sénat à Ottawa. Il est travailleur autonome et offre ses services à différents paliers de gouvernements et d’organisations privées.  M. Tremblay est aussi impliqué dans nombre de projets et d’initiatives : projets de traduction de plus de 50 livres pour enfants en wolastoqey, dictionnaire trilingue de plus de 3 000 entrées monté en collaboration avec la Première Nation de Viger, élaboration d’un programme de langue wolastoqey pour le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick, et bien d’autres.