Le compostage encore difficile à Notre-Dame-des-Neiges
Publié le 27 juin 2022 à 17:24, modifié le 27 juin 2022 à 17:24
Par: CIMTCHAU
Plusieurs municipalités des Basques peinent à intégrer l’utilisation du bac brun à leurs habitudes. Une hausse de taxes 13 000 dollars pour le traitement des matières résiduelles attend les résidents de Notre-Dame-des-Neiges en 2023.
La municipalité de Notre-Dame-des-Neiges désire sensibiliser sa population à la bonne gestion des déchets. Alors qu’une facture salée est à prévoir l’an prochain, le maire croit que cette situation aurait pu être facilement évitée: « C’est important pour les gens de comprendre que le bac brun, c’est le plus pesant également, 85% du poids lorsqu’on ne faisait pas le bac brun étaient des déchets putrescibles. Alors, c’est possible de le faire et pendant l’été ça passe toutes les semaines, alors les histoires de verres blancs, ça n’existe pas. », estime Jean-Marie Dugas.
Notre-Dame-des-Neiges est le moins bon élève, parmi les 11 municipalités des Basques: « On prend le taureau par les cornes, parce que la MRC nous a révélé les chiffres, la semaine dernière, et on est vraiment les cancres. On augmente de presque 100 tonnes, ce qui veut dire qu’on ne repartira pas à zéro dans le budget de la municipalité en novembre prochain. On part au moins à 1%, parce que c’est ce que ça nous coûte. », a commenté le maire.
La municipalité n’est cependant pas la seule dans cette situation: « Avec ça, on est capable de dire qu’il y a encore 1000 tonnes, dans la MRC des Basques, de matières putrescibles qui restent dans les déchets à enfouir. C’est clair et net, les déchets à enfouir c’est 120$ la tonne. Alors pour 1000 tonnes, c’est 120 000 dollars qu’on pourrait sauver. », a mentionné le préfet Bertin Denis.
Alors que plus le bac brun est utilisé, plus il devient rentable: « Qu’il soit plein ou qu’il soit vide, c’est le même prix. Idéalement, c’est de le remplir avec quelque chose qui provient de l’autre bac qui lui, est facturé à la tonne. », a ajouté le préfet.
Mais la sensibilisation est la clé du succès selon le maire: « Dans notre bulletin municipal, on le ramène régulièrement, mais s’il faut le faire tous les mois, on le fera tous les mois. Mais, les gens s’intéressent. Puis, on fait également la tournée les jours de cueillettes et on s’aperçoit quand même qu’il y a des gens qui ne l’utilisent pas. », a ajouté Jean-Marie Dugas.
Un concours pourrait même être organisé par la MRC des Basques afin d’inciter les différentes municipalités à nourrir davantage leurs bacs bruns!