Favorisé par l’électorat francophone dans les derniers sondages, Yves-François Blanchet voit d’un bon œil que les autres partis commencent à le craindre. Il faut dire qu’il était soustrait de toute attaque de ses rivaux depuis le début de la campagne puisque le bloc n’était, au départ, pas un facteur majeur.

La situation a changé et Blanchet a « bien hâte » de recevoir les attaques de ses adversaires. « Je veux qu’ils nous posent des questions, qu’ils nous demandent des précisions. » Il enchaîne, avec un ton confiant « J’accueille et je veux ça ». La réponse viendra très certainement lors du « Face-à-face 2019 » sur les ondes de CIMT mercredi prochain. Blanchet, qui est le premier chef de parti à visiter la circonscription, s’attend d’ailleurs à être la cible d’attaques lors de cette soirée.

Questionné par TVA Nouvelles sur ses plans concernant l’internet haute vitesse en région, il a mentionné que les compagnies de télécommunication ne devraient pas être autorisées à faire affaire au Canada si elles ne couvrent pas les régions. « Si vous voulez avoir le droit d’exploiter ce service-là au pays, vous allez vous assurer qu’il y en ait partout ».

De son côté, Louis Gagnon a affirmé qu’il sentait bien l’appui du bloc en montée tout soulignant que « quand les gens vont s’apercevoir que Bernard Généreux n’a pas fait grand-chose depuis six ans, ils voudront autre chose ».

Grosse journée pour le chef

L’agenda d’Yves-François Blanchet était bien rempli ce samedi. Il avait auparavant fait quelques annonces en culture dans Charlevoix dont la création d’un CRTC québécois et la promesse de taxer les géants du web. Il était attendu en soirée à Rimouski pour prêter main-forte au candidat Maxime Blanchette-Joncas dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques. Ce comté est détenu par le néo-démocrate Guy Caron