Il s’agit du corpus « J’effeuille les parfums de mon enfance »; une production intimiste, créée conjointement par le sculpteur Jean-Robert Drouillard et la céramiste Hélène Chouinard qui, en plus de collaborer artistiquement, partagent leur quotidien depuis 30 ans. Explorant avec subtilité et finesse des notions communes telles que la répétition, la série et le multiple, le tandem de créateurs parvient à concevoir des effets visuels saisissants qui attirent immédiatement le regard. Mariant savoir-faire artisanal et modernité, chaque item de ce projet combine les techniques du duo ce qui donne vie à un étalage très esthétique.

« On entre dans un univers intime de leur histoire où leurs pratiques respectives s’entremêlent, mais où l’on découvre aussi des œuvres qui sont, concrètement, des parties de leur histoire. Donc, c’est vraiment intéressant et on invite les gens à venir voir l’expo, on est super chanceux de l’avoir ici » explique l’adjointe à la direction de l’établissement qui confirme, par ailleurs, que depuis le vernissage du 10 janvier dernier, les réactions du public sont très positives face à cette proposition artistique qui fait également l’unanimité auprès des groupes scolaires.

Que ce soit les matières utilisées pour la réalisation des œuvres exposées, la modulation, tout en subtilité, de la palette chromatique ou la dimension fonctionnelle de chaque objet mis en lumière, l’intérêt tout comme la curiosité des visiteurs sont au rendez-vous. « C’est sûr que, dès que l’on entre dans la galerie, il y a vraiment un effet percutent avec toutes répétitions d’objets ainsi que toutes les couleurs pastel. Donc, c’est vraiment super intéressant et les gens sont intéressés aussi aux pratiques des artistes; à la création qui est derrière tout ça. Puis il va aussi y avoir un finissage, le 7 février. Donc ceux qui n’ont pas rencontré les artistes et qui aimeraient les rencontrer ce sera le moment parfait pour ça » ajoute, pour conclure, Mme Langlois.