Les places disponibles dans les terrains de camping se font de plus en plus rares.

« C’est sûr que de la mi-juillet à la mi-août, ça va être complet. On a déjà de réservations pour ces moments-là. Il reste quelques petites journées au compte-gouttes » , souligne la directrice générale du Bourg de Pabos, Elsa Pépin.

Et pour éviter de dormir sur le bord d’une route ou une plage, depuis vendredi midi, la deuxième plus grande ville de la Gaspésie met à la disposition des campeurs, qui n’ont aucun endroit pour passer la nuit, un site de camping de dernier recours. 47 emplacements pour VR et tentes ont été conçus pour accueillir les voyageurs pour un séjour maximum de 48 heures.

« C’est sur qu’on va privilégier les trois autres campings qu’on a sur notre territoire. (…) Les terrains sont sans services. Il n’y a pas d’égout, pas d’électricité , pas d’eau. Il va avoir une place pour un dispositif de réception des eaux usées pour le début ou la fin de leur séjour » , mentionne la coordonnatrice à l’accueil touristique de la Ville de Chandler, Marie-Claude Provost.

Alors que les débordements se sont multipliés, l’été dernier, les élus se devaient d’agir.

« Cette année, la population nous avait demandé d’être en mode solutions. Donc on a mis beaucoup d’affichage dans une trentaine de sites problématiques de l’année dernière. Puis on offre l’option du camping de débordement » , affirme le maire suppléant et conseiller du quartier Newport, Bruno-Pierre Godbout.

Après des investissements de près de 50 mille dollars, le maire suppléant ne ferme pas la porte à convertir le projet en camping municipal.

« On va attendre les élections au mois de novembre. Par contre, c’est sur qu’on investit des sommes et on s’entend qu’à prime à bord, le camping de débordement devrait demeurer » , soutient-il.

Quelques projets estivaux sont aussi dans les cartons à Chandler. Réputée pour ses plages dignes de la Floride, cette parcelle de sable de la marina sera bientôt aménagée en plage municipale.

« Ça va être surveillé aussi avec les palapas comme les trois autres plages qu’on a sur le territoire », poursuit-il.

La piste cyclable qui prend fin à la rue de la Plage sera allongée d’un kilomètre vers la Marina. Un projet de 100 mille dollars.

« Premièrement, c’est pour la sécurité des citoyens. On voit plusieurs marcheurs. C’est dangereux. C’était également demandé par la population. On en discute depuis trois ans » , explique l’élu.

Les travaux devraient être terminés au début juillet.