L’hiver est bien installé en Gaspésie et si plusieurs profitent de la pandémie pour découvrir les joies du ski de fond ou de la raquette… il reste encore des activités à explorer.

Pour Philippe Dugas, la passion pour les traineaux à chiens remonte à plusieurs années.

«Ça fait 15 ans… 16 ans que j’ai mes chiens. 17 ans, même que j’ai mes chiens…. Et ma compagnie va fêter son dixième anniversaire l’an prochain.»

Avec une quinzaine de chiens de différentes races, tout le monde chez Kiyak aventure est prêt pour la semaine de relâche et la fin de l’hiver.

«Les gens qui, au lieu d’aller dans le sud, vont faire des activités ici. Ça va avoir du bon pour nous autres.»

Mais, justement, à quoi s’attendre en semaine de relâche… les régions n’étant pas fermées.

«Je n’ai pas reçu d’appels des gens de l’extérieur. Je pense que les gens sont quand même conscients… la plupart des gens sont conscients que c’est mieux de ne pas bouger.», raconte monsieur Dugas.

Mais comme la pandémie est toujours aussi présente, le traineau à chiens doit s’adapter. Pour monsieur Dugas, les règles sanitaires sont respectées.

«J’ai quand même le droit de faire du traineau. Mais c’est plus compliqué un peu… question de gérer le 2 mètres. Mais ça se fait quand même assez facilement.»

Avec une expansion annuelle visible et une clientèle qui grossit chaque année, l’économie du tourisme hivernal a besoin de bonnes nouvelles.

«Ça allait super bien jusqu’au 13 mars l’année passée. C’était vraiment ma meilleure année l’an passé.», se désole monsieur Dugas.

Mais inutile de s’apitoyer.

«L’avenir est beau. Tout ce qui est activité de plein air est en effervescence. Ça grossit beaucoup…»

Et pour ce qui est de la relève, elle semble assurée pour Kiyak aventures. Maël, la jeune fille de monsieur Dugas, flatte tous les chiens avec amour.

«J’aime beaucoup les chiens… et… c’est ça!»