Le BNPP, qui est au service des régions de Beresford, Nigadoo, Petit-Rocher et Pointe-Verte, veut se munir de caméras corporelles ainsi que dans ses véhicules dans un avenir rapproché.

« Ça nous donne une preuve supplémentaire lors d’interventions, pour les besoins de la Cour. Ça peut donner un sentiment de sécurité envers les citoyens. Ça peut protéger les policiers aussi, dans les situations d’allégations au niveau des agissements des policiers », indique le chef adjoint de la police régionale du BNPP, Roger Clavette.

Selon le chef adjoint, certains services policiers bénéficient déjà d’un tel système dans la province. Il est d’avis que ces dispositifs faciliteront la tâche des agents durant la collecte de preuves.

« Est-ce que c’est une intervention à l’intérieur d’une résidence ? Est-ce que c’est une interception d’un véhicule ? Donc, il y a un menu qu’il faut choisir, car par la suite, l’information de la vidéo doit être transportée sur le service du poste de police », précise-t-il.

La caméra serait placée au niveau de la poitrine du policier.

« La façon dont elle sera positionnée sur le policier, c’est toujours face à l’individu, donc à chaque fois qu’il va se déplacer, on va avoir une vue d’ensemble de la situation, au lieu d’avoir quelque chose qui est fixe », explique Roger Clavette.

Roger Clavette assure qu’aucune information ne sera compromise.

« On a déjà des politiques établies pour la gestion de l’information. Évidemment, la protection de la vie privée des gens et de la façon qu’on va divulguer l’information à la cour pour que le système de justice soit en mesure de visionner l’information. »

Les membres du comité mixte du réseau BNPP vont se réunir prochainement, afin de discuter du dossier.

« Pendant la réunion annuelle, on va toucher à ce dossier et on va prendre des décisions sur la soumission », a laissé savoir Maxime Lejeune, maire de Pointe-Verte et président du comité mixte du réseau BNPP.

Si tout se passe comme prévu, les policiers pourront utiliser les caméras au début 2022.