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Le bilan de la DPJ teinté par la pandémie

Publié le 22 septembre 2021 à 17:37, modifié le 23 septembre 2021 à 16:31

Par: CIMTCHAU

C’est un bilan qui est attendu chaque année. La direction de la protection de la jeunesse a présenté aujourd’hui les données de la dernière année en Gaspésie. Les signalements traités et retenus sont en baisse mais la DPJ demeure prudente.

Les signalements à la DPJ ont connu une légère diminution de 2% au cours de la dernière année. Mille six cent soixante et un cas ont été traités. Les signalements retenus sont également en baisse à six cent vingt-neuf. Un peu plus d’un cas sur trois est retenu. Pour la direction de la protection de la jeunesse en Gaspésie, la situation pandémique pourrait expliquer ces données.

« Je crois que l’année COVID après certaines analyses a eu un impact sur l’entrée de signalements, c’est-à-dire que les deux moments où les écoles ont fermé, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine », soulignent Michelle Frenette, directrice par intérim, de la DPJ Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

 

 

Les milieux scolaires sont de précieux collaborateurs de la DPJ.

« Évidemment ce sont les personnes qui sont les mieux placées pour voir le fonctionnement des enfants puis aussi voir quand les enfants vont moins bien, donc ce sont de précieux collaborateurs », ajoute Marie-Frédérick Lamy,  Adjointe par intérim, DPJ de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Les derniers bilans faisaient état d’augmentation signalements.

« Aux files des dernières années, on a une augmentation de signalements en Gaspésie et les îles, dans les derniers cinq ans, on parle d’une augmentation de 15% de signalements », selon Michelle Frenette.

Avec le retour à l’école, la direction provinciale s’attend à avoir à gérer plus de cas.

« On s’attend effectivement, qu’on aille un plus grand nombre de signalements, puis aussi ce n’est pas aussi les milieux scolaires évidement qui nous signalent la situation des enfants, y’a aussi divers organismes », nous informe Marie-Frédérick Lamy.

Les données de la Gaspésie sont similaires à celles de la province, notamment pour la justice pénale pour adolescents.

« Petite augmentation du nombre de situations, en occurrence moi comme DPJ, nous avons dû prendre en charge, faire le suivi, mais de façon générale dans les dernières années, la loi sur le système de justice pénale connaît une décroissance dans le nombre de dossiers qu’on doit traiter », termine Michelle Frenette.

Alors que les DPJ du Québec font face à un manque criant de travailleurs, en Gaspésie, l’équipe de signalement affiche complet. L’objectif des intervenants est de mieux outiller les familles pour que l’intervention devienne la dernière alternative.