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Le Bas-Saint-Laurent n’a jamais autant séduit en 20 ans

Publié le 14 janvier 2022 à 17:05, modifié le 14 janvier 2022 à 17:05

Par: David-Alexandre Vincent

La pandémie a vraiment ravivé l’intérêt des Québécois pour les régions. Et ce n’est pas juste une impression. Le Bas-Saint-Laurent a fait le plein de nouveaux arrivants depuis trois ans, atteignant même un record.

L’Institut de la statistique du Québec comptabilise des données sur la population depuis 20 ans et jamais les chiffres n’ont été aussi élevés. Pour la dernière année, le solde migratoire s’est établi à près de 1 600 Québécois.  Il s’agit du nombre de nouveaux arrivants qu’on soustrait par ceux qui ont quitté.

Le Bas-Saint-Laurent a également vu sa population augmenter de 0,81 %. Il s’agit d’un excellent résultat étant donné que le nombre de décès dans la région est plus élevé que le nombre de naissances.

La pandémie y est pour quelque chose évidemment.

«  On peut penser que les déplacements qui ont eu lieu pendant cette année-là ont été décidé et planifié dans le contexte pandémie. C’est vrai que dans le cas du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, effectivement c’est deux régions qui ont attirés plus de nouveaux résidents en provenance des autres régions du Québec », explique Martine Saint-Amour, démographe à l’Institut de la statistique du Québec.

Cette hausse marquée se remarque depuis trois ans. Depuis le début des années 2 000, la région perdait plutôt des citoyens.

« Il y a plus d’individus qui quittaient pour s’établir ailleurs au Québec que l’inverse. Par contre, la situation s’est inversée dans les dernières années », remarque la démographe.

Au KRTB, la plus grande augmentation du solde migratoire se trouve au Témiscouata. Les Basques font aussi bonne figure, ce qui n’étonne pas le préfet.

« Il y a des organisations comme Place aux jeunes, nos efforts en attractivité, je pense que ça aussi, ça a un effet génial », selon Bertin Denis.

Malgré cette bonne nouvelle, un problème demeure pour accueillir tout ce beau monde : la rareté des logements et des maisons.

« Il y a presque une impossibilité de construire des logements neufs à cause du prix du domaine de la construction. C’est difficile d’avoir un prix raisonnable Les gens viennent dans les Basques et à Trois-Pistoles parce que le loyer est moins cher. À l’avenir, il ne sera pas moins cher parce que le coût de construction à Trois-Pistoles et Montréal, il est le même! », explique Bertin Denis.

232 000 Québécois ont quitté une région de la province pour se diriger vers une autre l’an dernier.