La STQ demande à débuter son dragage 10 jours avant la date permise par la loi.  La majorité des participants qui ont déposé des mémoires lors des audiences publiques se sont prononcés en faveur du dragage puisqu’ ils estiment que le service de traversier est essentiel pour l’économie. Le maintien des activités de plusieurs entreprises en dépend, dont la marina de Rivière-du-Loup. Pour justifier sa position, le BAPE fait valoir que le dragage de la STQ est monnaie courante depuis une trentaine d’années. Il se dit aussi satisfait des mesures qui seraient mises en place pour limiter les impacts sur l’environnement.

Le BAPE fait tout de même certaines recommandations. L’organisation relève un manque de données sur plusieurs sujets et suggère de remédier à la situation; notamment en ce qui à trait aux nuisances sonores néfastes pour les bélugas. Le BAPE suggère aussi d’investiguer sur plusieurs autres éléments comme la valorisation des sédiments dragués ou encore le dépassement du seuil critique de certains contaminants et leurs répercussions.

La STQ s’est dite heureuse du rapport en sa faveur. Elle affirme également avoir pris note des différentes recommandations pour ses activités futures.

Ultimement, ce sera au ministre de l’Environnement de donner le feu vert ou non, aux travaux.