Diversification économqiue. Ces mots étaient sur toutes les lèvres lors de l’annonce d’un forum sur les relations commerciales entre le Canada et l’Afrique. Les incertitudes entourant la pêche et l’industrie du bois dans nos régions pourraient avoir comme solution, un corridor commercial direct avec l’Afrique, aujourd’hui inexistant.

« Dans l’économie, dans l’échiquier canadien, l’Afrique est toujours assez, pratiquement, oubliée. Ce n’est pas à raison, certainement à tort. Parce qu’on a là justement un marché d’1,4 milliard de consommateurs qui est à sept jours de navigation de nos portes sur la façade atlantique. » – Yaye Peukasa, président et chef de direction, Pont-Bridge Canada

L’idée de créer un corridor économique direct entre le Canada et l’Afrique pourrait faciliter le commerce entre les deux pays, selon le président de Pont-Bridge. Une firme spécialisée dans la coopération économique. Certains acteurs économiques de l’Atlantique sont intéressés par la diversification des exportations, notamment vers le continent africain.

« Je pense que l’Afrique, plus spécifiquement l’Afrique du Nord fait partie des territoires que nous voulons explorer, oui. » – Kim Allen, directrice exécutive de Forêt NB

« On a une trop grande dépendance envers les États-Unis. On s’en est sortie jusqu’à maintenant, cette année, mais il y a toujours cette menace-là qui plane sur tout le monde. Alors d’explorer des marchés en Europe et d’explorer des marchés en Afrique, comme c’est le cas aujourd’hui, qui va nous mener vers ça, oui, je pense que ça vaut la peine d’y investir du temps. » – Claudio Bernatchez, directeur général de l’Association des Capitaines Propriétaires de la Gaspésie

« Félicitations pour l’organisation de ce beau forum qui va créer de belles opportunités d’affaires pour nos entreprises acadiennes, francophones et des deux rives de l’Atlantique. Aussi bien en Acadie et au Canada, qu’en Afrique. » – Jonathan Duffaud, président directeur-général du Conseil économique du Nouveau-Brunswick

La coopérative financière Uni contribue au forum avec un investissement de 50 000 dollars. Son chef de la direction voit d’un bon œil la collaboration économique entre les Néo-Brunswickois et les Africains.