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L’ascension de Louis-Philippe Lauzier en course automobile

Publié le 31 mai 2021 à 17:12, modifié le 31 mai 2021 à 17:12

Par: CIMTCHAU

Un jeune homme de Saint-Pacôme commence de plus en plus à se faire un nom en course automobile au Québec. Louis-Philippe Lauzier a entamé sa saison dans la série Sportsman Québec, samedi dernier en Beauce. Il a conclu l’épreuve en 3e place, lui, qui est le champion en titre de cette série à seulement 24 ans.

Ce n’est pas un hasard si Louis-Philippe Lauzier parvient à s’imposer en course automobile, malgré son jeune âge. Il a la chance de partager sa passion pour les voitures avec son père, qui a été lui-même un pilote pendant près de 30 ans. C’est donc une tradition familiale qui se poursuit.

«J’avais peut-être deux ou trois ans et mon père m’amenait déjà aux courses avec lui. J’avais tout le temps une petite nounou pour me garder. Je n’étais toujours pas loin avec ma poutine et mon hot-dog pour écouter les courses. Ça l’a commencé comme ça et j’ai pris la relève en vieillissant», a raconté Louis-Philippe Lauzier concernant d’où sa passion pour ce sport est née.

«Le succès est là et la voiture est impeccable. Quand il conduit, il fait attention pour ne pas endommager la voiture. C’est de là que part son succès, on améliore la voiture de course en course», a souligné son père, Gaétan Lauzier.

En 2015, notre équipe avait rencontré le jeune homme, alors âgé de 18 ans, qui coursait au volant d’un Honda Civic. Seulement cinq ans plus tard, il est devenu l’été dernier champion de la série Sportsman Québec avec deux victoires en quatre courses, dont deux deuxièmes places.

«J’ai commencé à faire mes courses avec un Honda Civic, des voitures un peu plus «stock» qu’on taponnait ici dans le garage. On travaille sur la voiture les soirs de semaine. De fil en aiguille, on a fait nos classes», a ajouté Louis-Philippe Lauzier.

Avec de telles performances, il aspire à gravir les échelons. Dans le meilleur des mondes, Lauzier aimerait suivre les traces de Simon Dion-Viens qui a atteint la prestigieuse série canadienne Nascar Pinty’s, mais il demeure réaliste.

«La plus grosse classe au Québec est la Late Model. La série se déroule sur toutes les pistes au Québec. C’est une série très compétitive, mais qui demande beaucoup de sous. C’est certain que c’est le but ultime de se rendre-là», conclut-il.