La compagnie Dalhousie marine recyclers NB, propriété d’un entrepreneur de Saint-Siméon, qui a acheté l’ancien traversier Apollo, ne pourra pas accoster le vaisseau au port de Dalhousie, faute de documentations.

« Moi si j’appartiens un morceau de terrain et un individu arrivait à moi et disait, je vais démanteler des autos accidentées sur ton terrain sans ta permission, je ne pense pas que ce serait grandement apprécié des gens »,mentionne le maire de Dalhousie, Normand Pelletier.

Selon le port de Dalhousie, les procédures afin d’obtenir une étude d’impact sur l’environnement, qui est nécessaire pour avoir accès au port de la ville, ne sont toujours pas entamées.

« J’ai parlé avec le département de l’environnement du Nouveau-Brunswick et ils n’ont même pas reçu d’applications. Ça prendrait un minimum de six mois pour les procédures peut-être même plus longtemps avec le Covid et rien n’a été entamé, aucune consultation avec la pêche des premières nations », nous informe le directeur du port de Dalhousie, Chris Cochrane.

L’entrepreneur gaspésien assure que les étapes du processus ont été suivies à la lettre et que le tout est de juridiction fédérale.

« Les Premières nations je leur ai parlé au printemps et faire une étude environnementale c’est avec la province, on est sur un territoire fédéral et je remplis les conditions du Ministère des Transports du Canada », souligne le propriétaire de Dalhousie marine recyclers NB, René Renault.

Le maire Dalhousie n’est pas contre des projets qui pourraient créer de l’emploi pour sa municipalité, mais lorsque l’environnement de la ville est menacé, il trouve que Dalhousie a assez donné dans les dernières années.

« La ville de Dalhousie a été polluée assez longtemps. Peut-être qu’il pourrait regarder à New Richmond, Chandler ou Gaspé ou Sainte-Anne-des-Monts ou Matane, Pourquoi Dalhousie? Aucune idée, mais c’est monsieur Renault et son projet »

Advenant un non catégorique, monsieur Renault a envisagé un plan B pour son navire.

« Oui on a un plan B, on ne s’aventure pas là-dedans avec juste une porte, alors il faut absolument avoir un plan B puis il est en place. On a passé les certifications des deux navires dans les deux dernières journées »

Peu importe la destination, l’entreprise doit remorquer l’Apollo de son port d’attache au plus tard le 2 novembre.