Le député sortant Bernard Généreux a inauguré son local électoral lundi. Le candidat conservateur fait valoir son parti comme seule alternative responsable financièrement, face aux libéraux de Justin Trudeau.

« Le directeur parlementaire du budget parle d’un retour à l’équilibre budgétaire en 2045 avec les libéraux. On ne peut pas se rendre jusque-là. Il faut une date de retour à l’équilibre budgétaire, ce que les libéraux n’ont jamais eux », clame Bernard Généreux.

Des quatre principaux partis dans la circonscription, Louis Gagnon, a été le premier à lancer sa campagne vendredi dernier. Le candidat bloquiste en a profité pour lancer quelques flèches à son adversaire conservateur.

« Il est toujours en contradiction avec son parti. Les conservateurs sont contre le droit des femmes à disposer de leur corps lorsque vient le temps de choisir l’avortement. Il dit que les projets de pipeline ne passeront pas ici sans acceptabilité sociale, mais son parti dit complètement l’inverse », prétend Louis Gagnon.

« Le dossier de l’avortement est un dossier réglé depuis 30 ans au Canada. Nous n’avons pas du tout l’intention de rouvrir ça. Pour ce qui est du pétrole, l’Alberta est actuellement en crise économique. On a déjà été en crise économique ici et on bénéficie de la péréquation au Québec. On doit faire des efforts lorsque vient le temps de créer des emplois », rétorque Bernard Généreux, en ajoutant qu’il est fier d’être Canadien.

Le lancement de campagne d’Hugo Latulippe aura lieu mardi. Le candidat néo-démocrate espère convaincre les Québécois de voter pour son parti qui promet de mettre de l’avant la province au sein du reste du pays.

« Par exemple, la taxation dans le milieu de la culture. On sait que c’est central au Québec. On va exiger du gouvernement fédéral qu’il taxe les GAFA (NDLR Les géants du web Google, Apple, Facebook et Amazon), les grandes entreprises, pour réinvestir dans les entreprises québécoises », propose Hugo Latulippe.

Pour sa part, Aladin Legault D’Auteuil continue de défendre le bilan de son chef sur la scène nationale. « On a le taux de chômage le plus bas qui n’a jamais existé. On parle de 300 000 enfants qui ont été sortis de la pauvreté. Beaucoup de résultats qui sont très positifs, mais souvent c’est très peu ces résultats-là qui ressortent », mentionne le candidat qui procédera lui aussi au lancement officiel de sa campagne plus tard cette semaine.

Les thèmes nationaux retiennent l’attention depuis le début de la campagne. Les candidats devront maintenant débattre de leurs engagements régionaux.