« Quand on voit des lots comme ça, on dit :  si ça peut nous arriver à la municipalité, bravo parce qu’on a beaucoup de projets », lance le maire de Lac-au-Saumon en parlant de ce couple du Nord du Nouveau-Brunswick qui a remporté remporté 8,2 millions de dollars après avoir pigé l’as de cœur, il y a une dizaine de jours.

À Lac-au-Saumon, au Bas-Saint-Laurent, toute cette frénésie a eu des échos dans le village. On a justement mis sur pied récemment une chasse à l’as dans le but de réaliser différents projets communautaires, entre autres, au parc du centenaire.

« On a l’amélioration du parc, l’amélioration des jeux d’eau pour les enfants, on a des phases successives à faire.  La première phase est faite, mais il reste encore la deuxième et la troisième, améliorer le camping, on peut parler de la bibliothèque, par exemple », énumère Gérard Grenier.

Selon le maire, cette loterie à lot progressif pourrait assurément aider la municipalité à être moins tributaire des subventions gouvernementales.

« On se disait qu’en partant une chasse comme ça,  ça nous permettrait d’être moins dépendants des subventions et de faire les projets qu’on a envie de faire plus rapidement. »

Dans la MRC du Rocher-Percé, la chasse à l’as a été lancée il y a environ un an. Elle aura permis aux gagnants d’empocher 850 mille dollars et de redistribuer quelque 650 mille dollars dans différents organismes œuvrant auprès des jeunes et des ainés.

« C’est une nouvelle formule qui est intéressante, il y a une façon de faire pour s’assurer que ça fonctionne. La crédibilité est extrêmement importante, la transparence est aussi importante, mais il y a aussi la cause. (…)

Présentement, la réponse des gens est excellente parce que notre prochain tirage est évalué à 15 000 dollars », explique le responsable du tirage, Luc Legresley.

Le lot est beaucoup moins impressionnant à Lac-au-Saumon, alors qu’environ 2 000 dollars seront en jeu lors du prochain tirage.  Mais quoi qu’il en soit, le vrai jackpot que souhaiterait empocher le maire, c’est de voir de nouveaux visages apparaitre dans sa communauté.

«On a besoin de mettre des infrastructures aussi en place pour accueillir de nouvelles familles, accueillir des jeunes et faire grandir notre village et avoir une qualité de vie qu’on ne trouve pas ailleurs. »