On pensait le dossier sur la glace jusqu’au résultat de l’étude d’opportunité de la STQ en 2022. Mais la Ville en a décidé autrement et veut remettre l’envasement au cœur du dossier.

«On a comme perçu que ce n’était pas assez visible ce volet-là. C’est important qu’on demande au Premier ministre de faire en sorte que l’environnement puisse s’adjoindre à la STQ», explique la mairesse Sylvie Vignet.

La Ville a proposé diverses solutions pour utiliser la vase ramassée lors du dragage, comme consolider les bords de l’autoroute 20 :

«Aussitôt qu’on parle d’innovation ça ne rentre pas dans les cases, ça ne rentre pas dans le cadre des différents programmes qui sont là. Donc il faut trouver une façon différente d’attirer l’attention et de dire ‘ hey on a peut-être des solutions qui couteraient pas mal moins cher au gouvernement et qui apporteraient quelque chose de plus’. »

Concernant le Saarema prévu pour remplacer le Trans-Saint-Laurent, la ville demande à la STQ d’assumer son choix et de procéder aux investissements nécessaires pour accueillir ce navire-là au quai de Rivière-du-Loup.

«Ce que l’on a demandé hier dans notre résolution c’est d’avoir le bateau qui va avec le quai également. Et si c’est le Saarema et bien d’adapter le quai au bateau qui s’en vient. C’est tout à fait normal», insiste la mairesse.

La résolution a été envoyée à François Legault, ainsi qu’à différents ministres et au député Denis Tardif même s’il ne fait plus partie du caucus de la CAQ.

«Évidemment quand tu es assis autour de la table et puis que tu ne l’es pas, ça peut faire la différence. Nous on travaille beaucoup avec Monsieur Tardif encore, mais madame Proulx fait beaucoup partie également. On va avoir une rencontre avec elle prochainement. Et on travaille avec le gouvernement, on ne s’empêche pas de travailler dans nos dossiers», explique Sylvie Vignet.

En cas de déménagement de la traverse au port de gros Cacouna, la ville de Rivière-du-Loup veut être sûre d’avoir mis tout en œuvre pour tenter de la retenir.