La ville de Rivière-du-Loup blanchie par la Commission municipale du Québec
Publié le 3 juillet 2023 à 17:55, modifié le 3 juillet 2023 à 17:55
Par: CIMTCHAU

Les fonctionnaires et les élus de Rivière-du-Loup ont agi dans les règles de l’art concernant le projet du Groupe Medway. À la suite des allégations du média Pivot, la Commission municipale du Québec a blanchi la Ville.
Aucun acte répréhensible n’a été commis pour l’attribution des permis de construction, aucune infraction au code d’éthique non plus. C’est la principale conclusion de l’enquête effectuée.
Il faut dire également qu’aucune recommandation n’a été formulée. Le directeur général de la Ville était notamment visé par les allégations. Denis Lagacé s’est dit heureux et soulagé lorsqu’il a appris la réception de l’avis de fin d’enquête jeudi dernier.
« Je ne suis pas surpris de la décision de la commission municipale, parce qu’on ne fait pas de passe droit », explique le directeur général.
Il a tout de même été surpris de la courte durée de l’enquête de la Commission. On se souvient qu’elle avait débuté à la fin du mois de mai.
Le DG se réjouit donc du dénouement et soutient avoir suivi les règles tout le long du processus: « Le mandat que j’ai reçu des élus, c’est d’accueillir ces gens-là, de les accompagner, de les écouter, mais pas de leur donner les clés de la ville », affirme-t-il.
Denis Lagacé rappelle qu’il y a une nette différence entre accompagner les promoteurs et contourner les règles. Séduire les promoteurs ferait partie de la réalité en terme de développement économique, mais il assure qu’il n’y a aucun favoritisme. Les promoteurs seraient eux-aussi au courant qu’ils doivent respecter les exigences émises par la ville :
« D’accompagner les promoteurs, on doit le faire, mais ils doivent respecter les règles », ajoute monsieur Lagacé.
Jugements rapides
Avant tout, ce qui l’a plus déçu, c’est les réactions que l’article du média Pivot avait provoquées en avril dernier. Il dit que plusieurs doutaient de l’intégrité de l’administration, et ça, c’est vraiment venu le chercher : « Que les gens aient des doutes, remettent en question, pensent qu’il y aurait pu avoir de la collusion, ça effectivement ça m’a ébranlé. »
« Les jugements sont malheureusement rapides. C’est pas parce qu’il y a une enquête que t’es coupable. »
Il assure qu’il a toujours cru en l’éthique de ses collègues.