La Ville accepte la requête de l’entreprise Prelco sur la modification du zonage d’un terrain hors site
Publié le 8 février 2021 à 23:24, modifié le 9 février 2021 à 13:42
Par: CIMTCHAU

Les élus municipaux de Rivière-de-Loup se sont réunis, lundi soir, afin de voter sur la question de la réglementation d’urbanisme en lien avec la modification du règlement de zonage 1253. Une demande qui avait été effectuée par la compagnie Prelco.
La résolution sur la modification de zonage a été adoptée par les élus. Le processus administratif peut continuer. Prelco avait fait cette demande afin d’utiliser l’un de ses terrains déjà zoné commercial au 89 boulevard Cartier, à 200 mètres de son siège social. La compagnie souhaite l’utiliser comme espace de stationnement pour ses semi-remorques.
Le président de Prelco, Dominic Lavoie, a répondu aux questions des citoyens qui sont inquiets lors de la consultation publique. Il a fait savoir que le stationnement actuel qui se trouve au 94 boulevard Cartier ne répondrait plus aux besoins de la compagnie qui est en pleine expansion ces dernières années. Le nouveau permettrait ainsi de maintenir les activités actuelles de Prelco à Rivière-du-Loup.
Lors de son allocution , le président a réitéré sa volonté de travailler de concert avec les élus, ainsi que les citoyens. Il a mentionné du même coup que cette demande a uniquement pour but de répondre aux besoins actuels et futurs de son entreprise. Dominic Lavoie a, d’ailleurs, décidé de s’auto-réglementer en proposant lui-même plusieurs conditions comme un maximum de 15 semi-remorques sur place, aucun mouvement entre 23 heures et 7 heures.
« On leur a demandé de regarder toutes les possibilités. Ils l’ont fait. On a regardé avec eux tout ce temps-là. Maintenant ils ont un besoin. On espère que ça va bien se passer et que la solution qui a été proposée va être acceptée. », affirme la mairesse Sylvie Vignet.
Les personnes des zones touchées qui s’opposent à certaines modifications des règlements pourront déposer une demande de participation à un référendum par l’entremise de l’avis qui sera émis par la Ville.
Rappelons que le projet avait été abandonné en 2018 en raison des inquiétudes des citoyens. Il y avait eu alors 198 signatures recueillies contre le projet.