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Nouvelles

La tension monte au conseil municipal de Lac Baker

Publié le 15 mai 2019 à 13:38, modifié le 15 mai 2019 à 15:56

Par: CIMTCHAU

La ton est monté hier soir au conseil municipal de Lac Baker. La présence de la conseillère suspendue Sophie Vaillancourt a visiblement déplu aux autres élus.

Avant même le début de la séance, le ton était donné. Le conseil peine à expliquer les raisons de la suspension de Sophie Vaillancourt. Tout aurait débuté lorsqu’on lui a demandé de quitter son bureau à la municipalité.

«Elle voulait que le secrétaire travail comme un bon pour lui donner des papeteries qu’elle était capable d’aller chercher elle-même. Elle voulait le faire travailler inutilement et je ne l’ai pas approuvé», partage le maire Louis Chouinard.

«Je travaille fort, je donne mon 200%, j’en ai fait des affaires ici depuis que je suis élue et comment on me récompense? On me dit que je dérange le nouveau et on m’enlève mon bureau», affirme Sophie Vaillancourt

Cet incident explique la première suspension qui remonte à l’an dernier. Toutefois, le plus récent avis, envoyé à la conseillère en février, parle d’évènements survenus en juin et juillet 2018. Pourquoi ces reproches ont-ils été exclus des autres sanctions? «J’ai de la difficulté un peu à répondre à ta question parce que j’en ai vu de toutes les couleurs», de répondre M. Chouinard.

Sophie Vaillancourt en est à sa troisième suspension. Lorsqu’elle reviendra au conseil, elle aura été absente durant un an presque de façon continue, alors que son salaire lui est toujours versé. «On s’acharne sur moi. Pourquoi font-ils cela. C’est quoi, est-ce qu’ils sont jaloux parce que j’en fais trop. Je ne sais pas quoi répondre», ajoute la principale intéressée.

Le maire reproche également à l’élue son manque de coopération. «Elle n’a pas besoin d’être d’accord,  mais au moins appuyer les résolutions du conseil. Si elle va contre le conseil je lui donne une suggestion : démission», confirme sans hésitation le maire.

«Je ne peux pas travailler en équipe, c’est certain, ils ne sont pas là. S’ils étaient là je travaillerais en équipe. Je ne peux pas ils ne sont pas là. Juste pas là. Ils n’ont pas le temps», déplore la conseillère suspendue.

Elle demande l’intervention du gouvernement provincial dans le dossier. À moins d’avis contraire, son retour est prévu en septembre prochain.