Le développement de l’activité minière à Murdochville attire l’attention de la Société de chemin de fer de la Gaspésie. Avec l’avancement des démarches pour un retour du train à Gaspé, la question du transport de marchandises est soulevée.

« Ce qu’on souhaite c’est que la mine soit en opération et que nous soyons prêts s’ils ont besoin de nos services. Pour transporter leurs marchandises. », mentionne Éric Dubé, président de la Société du chemin de fer en Gaspésie.

La Société de chemin de fer s’occupe déjà de nombreux contrats en lien avec le transport de matériaux.

« On est beaucoup axé sur le transport de ciment, de bois d’œuvre, de copeaux. On a plein de discussions avec plein d’entreprises sur le fait qu’on aille vers l’est avec le nouveau tronçon pour permettre de transporter d’autres sortes de marchandises. », ajoute Éric Dubé.

Pour le président de l’organisation, il est temps de lancer des perches en vue du lancement des opérations à Murdochville, prévues dans quelques années.

« Autant dans un sens que dans l’autre, est-ce qu’on peut aussi amener des intrants en Gaspésie pour permettre à nos entreprises d’être moins dépendantes du camionnage ? (…) C’est tout le travail que l’on fait depuis plusieurs années à développer le transport de marchandises par voies ferroviaires. », explique le président de l’organisation.

L’équipe de Métaux Osisko n’a pas pu nous accorder d’entrevue. Elle mentionne que l’étude économique préliminaire n’est pas encore complétée. Les résultats seront publiés la mi-2026.

Selon Métaux Osisko, l’entreprise Glencore possède tous les droits de production sur le cuivre de la mine de Murdochville.

Métaux Osisko évoque que, pour le moment, le concentré de cuivre devrait être transporté par camion jusqu’au port de Gaspé où il sera emmené vers l’Europe par bateau. Il se pourrait cependant que Glencore fasse affaire avec la fonderie Horne de Rouyn-Noranda.