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La situation épidémiologique se dégrade en Gaspésie

Publié le 12 avril 2021 à 16:33, modifié le 12 avril 2021 à 16:33

Par: CIMTCHAU

La situation épidémiologique s’est fragilisée au cours des derniers jours en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. La région compte 16 nouveaux cas depuis vendredi sur l’ensemble du territoire. Huit nouvelles infections sont recensées aujourd’hui. Les appels au dépistage se multiplient et la présence du variant britannique inquiète.

27 cas sont actifs sur le territoire, une augmentation de 450 pour cent par rapport à il y a une semaine. Neuf cas de variants sont également confirmés.

« On a eu des gens qui sont revenus des régions, donc qui ont apporté le variant parmi nous. En fait, ils ont apporté le virus et les quelques éclosions qu’on a, ce sont juste des éclosions de variants pour le moment », déplore le directeur régional de la Santé publique, le docteur Yv Bonnier Viger.

La Santé publique lance d’ailleurs un dépistage massif auprès des visiteurs qui ont séjourné au Gîte du Mont Albert entre le 31 mars et le 9 avril dernier, après que des personnes infectées aient fréquenté l’endroit.

« S’ils n’ont pas de symptômes, ils ne sont pas obligés de s’isoler en attendant le résultat du test. Par contre, s’ils ont le moindre symptôme, ils doivent s’isoler, avant même avoir leur rendez-vous et de continuer leur isolement jusqu’à ce qu’ils aient le résultat du test », ajoute Dr Bonnier Viger.

La situation épidémiologique dans les établissements scolaires de la région s’est également dégradée. La Santé publique a fermé les écoles Ste-Marie de Cap-d’Espoir et Saint-Paul de Pabos après que des cas de COVID-19 aient été recensés.

« On a certainement une classe de confinée, donc il reste à voir avec l’étude qu’on va avoir d’autres classes dans ces écoles. À partir du moment où on a la consigne, on a 48 heures pour pouvoir lancer la formation à distance », explique le directeur général du CSS René-Lévesque, Louis Bujold.

Si la situation devait dégénérer, la Santé publique annonce que la région perdra ses privilèges.

« C’est envisagé qu’on retourne en zone orange si on ne contrôle pas la situation », averti Dr Bonnier Viger

Malgré les nouvelles décourageantes, il y a une lueur d’espoir pour les prochains jours. La région s’attend à recevoir le double des doses de Pfizer et Moderna par rapport à ce qu’elle a reçu la semaine dernière, sans compter l’arrivage de 2300 doses supplémentaires du vaccin d’AstraZeneca qui seront administrées dès ce mercredi.