« La roue c’est le cœur du moulin, donc c’est l’attraction principale du moulin. Même si je faisais fonctionner ma meule, la roue c’est très impressionnant donc je suis content de la faire fonctionner », exprime Aubert Voyer Bélanger, jeune interprète à la Seigneurie des Aulnaies.

L’attrait a nécessité la recherche de financement pour 500 000 dollars. La construction a représenté d’importants défis, comme de trouver des artisans capables de réaliser le projet. Mais c’est surtout l’endroit assez restreint où se trouve la roue qui a nécessité beaucoup de réflexion.

« C’est de trouver une façon de démonter la roue dans un espace assez restreint sur quatre étages, une fosse. Donc c’est grâce à des palans qu’on a pu démonter la roue, la sortir et la ramener par la suite. Elle a été construite en atelier et amenée morceau par morceau pour être reconstruite », explique André Anglehart, directeur général de la Corporation touristique de la Seigneurie des Aulnaies.

Construit en 1845, le moulin patrimonial constate déjà un engouement pour sa saison qui vient tout juste de débuter. L’organisation estime que les visiteurs seront impressionnés, lorsqu’ils verront la machinerie toute neuve se mettre en marche pour moudre les grains.

« On parle quand même de la plus grande roue en opération au Québec. 24 pieds de haut, 6 pieds de large, donc on parle d’un poids de plus de 11 000 tonnes », précise monsieur Anglehart.

Joey-Steve Lemieux-Beaulieu est le fils du meunier qui occupe le moulin de Saint-Roch-des-Aulnaies. C’est pour lui une fierté de maintenant présenter l’attrait aux touristes.

« C’est faire la relève de mon père. J’aime beaucoup être sociable et faire apprendre des choses au monde », affirme le jeune interprète.

La farine qui est issue du moulin est par la suite vendue aux consommateurs. Les visites vont se poursuivre jusqu’au mois d’octobre.