Au cours des derniers jours s’est tenu le weekend de la relève pour la chasse au cerf de Virginie. L’occasion pour de jeunes chasseuses et chasseurs de s’initier à un loisir qui passionne une majorité de la population en Gaspésie. Alors que la plupart des jeunes de son âge préfèrent les jeux vidéo, Dylan, 13 ans, lui se passionne pour la nature… et ce qu’elle a à lui offrir.

« Je suivais souvent ma mère pour aller dans la cache. À six ans, j’ai commencé à m’asseoir dans les caches. Maintenant, c’est rendu moi qui chasse. », explique Dylan Landry un jeune chasseur qui vient tout juste de fêter son treizième anniversaire

Sa passion pour la chasse est née très tôt. Ses parents n’ont jamais hésité à l’emmener avec eux.

« Je vais à la chasse depuis que je suis jeune avec ma mère. Et lui, depuis qu’il est jeune, il suit toujours. Il a toujours aimé ça. Il fait juste augmenter sa passion. C’est vraiment quelque chose qu’on aime travailler en famille. », poursuit la mère de Dylan, Jessyca

Avec le weekend d’initiation à la chasse au cerf de Virginie, le gouvernement espère intéresser de plus en plus la relève à ce loisir… et Dylan pourrait servir de porte-parole.

« Il a eu 13 ans avant-hier. Il suit, il aime ça. C’est lui qui vient nous réveiller le matin. Le premier samedi matin, à 4h : levez-vous, c’est la chasse! », sourit la maman.

Le jeune homme a déjà un impressionnant tableau de chasse et dernièrement, il a même ajouté un ours noir à sa collection.

« Je dois tout le temps être accompagné d’un adulte. Je n’ai pas encore l’âge. Mais, aussitôt que j’aurais une carte, je pourrai y aller seul… mais là je ne peux pas y aller. », s’impatient le jeune chasseur.

Pour ce qui est de l’avenir, la cohorte des chasseurs de la région devra faire de la place pour un nouveau membre.

« J’aimerais ça chasser le plus longtemps possible. J’ai commencé depuis que je suis jeune. J’aimerais ça continuer. », confirme Dylan

Passionné, le jeune homme a même interrompu notre entrevue pour partir dans le bois après avoir entendu l’envolée d’une perdrix.

« Ça continue dans la famille comme moi avec ma mère. Moi je transmets ça à mon enfant, on partage de génération en génération. », conclue Jessyca Cyr.