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La réalité des services de garde « non reconnus »

Publié le 6 mai 2020 à 18:00, modifié le 7 mai 2020 à 09:21

Par: CIMTCHAU

Les garderies ouvriront progressivement dans les prochains jours, mais certains parents ont du mal à trouver une place. Ce qui ajoute au problème : plusieurs services de garde en milieu familial privé resteront fermés.

Avec un ratio de 50% des enfants à respecter et aucune compensation financière de la part de Québec, les services de garde non reconnus sont au bord du gouffre.

La garderie de Virginie Tremblay restera fermée. Il lui sera plus rentable et plus sécuritaire d’attendre jusqu’au 22 juin, où le nombre d’enfants qu’elle pourra accueillir devrait revenir à 100%, mais rien n’est garanti. Elle dit: « En tombant à temps plein, les parents seraient supposés nous payer. Je sais que les parents ne sont pas trop d’accord, mais veut veut pas à un moment donné, si les parents ne nous paient pas et que la PCU ne rentre plus parce qu’on a juste le droit à 4 mois. Je ne sais pas ce qui va s’en suivre. »

La présidente de l’Association québécoise des milieux familiaux éducatifs privés, Sophy Forget-Belec, dénonce la position du ministre de la Famille : « On veut être partenaire depuis le départ, et il refuse le partenariat de l’association sous prétexte qu’on est de la garde non reconnue. Pour lui, on n’a pas le droit de représenter une partie énorme du réseau parce qu’il ne le gère pas de façon conventionnelle, tel que le réseau des CPE, par exemple. »

Alors que de nombreux services de garde préfèrent ne pas rouvrir, plusieurs familles font face à un dilemme. Une mère se confie: « On est un peu, ben moi je parle en tant que travailleuse essentielle, mal pris par le fait qu’il ne pleut pas des garderies. C’est l’inverse, ça ferme de partout. Donc c’est sûr, on se retrouve un peu face à un mur puis, pour le moment, on n’a aucune solution. »

Les services de garde d’urgence prendront fin le vendredi 15 mai. Les parents devront trouver eux-mêmes des solutions. À moins d’un changement, des travailleurs n’auront d’autre choix que de rester à la maison, avec leurs enfants.