Une production à grand déploiement qui prend place dans 2 des bâtiments du site du quartier Cabano puisque ce corpus, inauguré en 2012, se décline en 2 volets. Dans un premier temps, le visiteur est plongé en 1839 alors que par le biais d’artefacts trouvés lors de fouilles archéologiques, de correspondances, de projections et de costumes d’époque, il a accès au contexte historique qui a conduit à la naissance de ce conflit frontalier opposant les États-Unis et le Canada. Par la suite, l’expérience se poursuit et se bonifie en transposant parfaitement la réalité de l’époque grâce à des reconstitutions, à l’échelle, de cette imposante forteresse et de ses infrastructures militaires, mais surtout en imaginant et en imageant la réalité si elle avait été différente de celle que l’on connait aujourd’hui.

« Dans le but de démontrer, dans le fond, tous les systèmes de défense, quand même assez complexes qu’il y a autour du Fort, on a décidé de faire une exposition d’histoires alternatives. Que ce serait-il passé si les américains avaient attaqué. Donc le principe de l’exposition c’est qu’on a des maquettes un peu partout, comme vous pouvez voir, du site tel qu’il était à l’origine et on voit les différentes stratégies de défense et il y a des vidéos qui sont en mode paix, donc que se passe-t-il au Fort quand il n’y a pas la guerre et on a aussi des boutons un peu partout qui vous permettent de peser dessus pour voir que ce serait-il passé, avec ce système de défense-là, si on avait été attaqué » explique le directeur général de la Société d’histoire et d’archéologie du Témiscouata, Étienne Frenette.