Les tristes événements survenus sur les cours d’eau dans la province cet hiver rappellent l’importance de redoubler de prudence et de reconnaître la couleur de la glace avant de s’aventurer sur un cours d’eau glacé. « C’est sûr que si on s’en va et puis qu’il y a une glace translucide ou claire une belle glace à patin de 4 pouces , il n’y a pas de problème. 5 à 6 pouces, on va pouvoir dire on va faire de la motoneige dessus et encore là il faut être prudent parce que ça ne veut pas dire que ça va être à grandeur du lac », indique Mario Brisson, chef aux opérations à la Ville de Chandler.

Chaque seconde compte lorsque la glace finit par céder.« Quand on tombe à l’eau, on a une minute pour garder la tête en dehors de l’eau et se calmer pour ne pas avaler d’eau. On a 10 minutes pour se sortir de l’eau. On parle des trois poussées et ensuite de la roulade pour s’amener à un plan sécuritaire. Et ensuite on a une heure pour éviter une hypothermie vraiment grave » , précise monsieur Brisson.

Au Québec, en date du 10 mars dernier, la Société de sauvetage a recensé 6 noyades, soit trois de plus qu’à pareil date l’an dernier. Et 58 personnes sont mortes noyées en 2019.

Il faut compter en moyenne 30 minutes à l’équipe de sauvetage de la MRC du Rocher-Percé pour se rendre sur l’appel, s’habiller et déployer les équipements de sauvetage et sortir la victime de l’eau. « En terme de sauvetage, on roule entre 10 et 15 appels annuellement que ce soit du nautique avec une embarcation,sur glace ou sur le long des berges », dit Bobby Bastien , le directeur du Service incendie de Chandler.