« On sait qu’on a de l’or. On n’a peut-être pas d’argent, mais on vit sur l’or à St-Jean-Baptiste », lance le président du DSL St-Jean-Baptiste-Menneval, Burt Paulin.

Burt Paulin croit dur comme fer que lui et les citoyens de St-Jean-Baptiste-de-Restigouche, ont les pieds sur nulle autre… qu’une mine d’or. Du moins, pour lui, tous les espoirs sont permis depuis la découverte d’un deuxième gisement.

« De l’or a été découvert au sud de la route 17, mais en ligne avec le premier gisement. Et ils explorent depuis ce temps-là et ils sont intéressés S’ils n’étaient pas intéressés, ils n’investiraient pas de l’argent comme ça », ajoute-t-il.

C’est à une vingtaine de kilomètres sur le chemin de la Colonie, dans le secteur du ruisseau Grog, que la compagnie X-Terra a prélevé ses premiers échantillons. Les analyses démontrent un potentiel d’un peu plus de deux grammes d’or par tonne de résidu.

« Nous, on est comme sur stand by. On a communiqué avec la compagnie. On est disposé à collaborer avec eux autres et à les supporter, parce qu’on sait qu’il y a des avantages pour toute notre région », affirme Burt Paulin.

Le potentiel minier de St-Jean-Baptiste est connu depuis fort longtemps. Ce qui force les résidents à rester prudents. « Depuis qu’on est jeune, on était ti gars et ça parlait de ça des mines d’or. Il n’y a jamais rien qui n’a grouillé alentour d’ici. Pour moi, je ne serai plus là quand ça va venir », lance un citoyen de St-Jean-Baptiste.

St-Jean-Baptiste est encore bien loin de voir une mine se développer chez elle. Mais chose certaine, c’est qu’elle donnerait un sérieux coup de main à cette petite communauté qui s’éteint à petit feu.

« Avec les années, on a perdu notre salle communautaire, notre église a fermé en septembre, on avait une école aussi, notre bureau de poste, on avait un magasin général, on avait une station-service. Puis on sait qu’avec la population qui diminue, avec les services qui diminuent, on a besoin d’un boost comme ça », explique le président du DSL St-Jean-Baptiste-Menneval.

D’autres travaux d’exploration sont prévus pour le printemps prochain. Ce qui pousse Burt Paulin a gardé espoir qu’un jour, ce précieux métal puisse redonner à St-Jean-Baptiste ses lettres de noblesse.