Lors de cette première portion du deuxième procès, les deux parties ont été entendues sur l’admissibilité en preuve des aveux qui ont été faits par Johanne Johnson dans le cadre de l’opération Mr. Big, lors de laquelle elle avait avoué avoir commis le meurtre au chef d’une fausse organisation criminelle, personnifié par un policier.

Le juge a pris la cause en délibéré. Les avocats bénéficient maintenant d’un délai pour compléter leurs plaidoiries écrites. La suite du procès doit durer huit semaines et doit se mettre en branle le 4 octobre prochain avec la sélection du jury.

Les faits qui sont reprochés à Johanne Johnson remontent à 1998 à Grande-Rivière. Son mari avait été retrouvé mort dans sa résidence avec une balle dans la tête. L’arme du crime n’a jamais été retrouvée.

En 2016, alors accusée de meurtre au premier degré, l’accusée avait été reconnue coupable de meurtre au deuxième degré par le jury. Elle avait fait appel de cette décision en 2020 et la Cour d’appel du Québec avait ordonné la tenue d’un nouveau procès à la suite d’erreurs commises par la juge Michèle Lacroix.