La machinerie s’active ces jours-ci dans le parc industriel Charles Eugène Bouchard, à La Pocatière. Deux nouvelles entreprises s’établissent dans cette zone qui commence à se développer. La ville a un objectif bien précis.

« On est aussi dans un parc industriel à côté de Alstom, des centres de recherche et des affaires comme ça, donc on espère avoir une belle synergie au travers de tout ça », explique le maire, Vincent Bérubé.

L’élu souhaite que le secteur bioalimentaire se développe et que la ville devienne une référence dans le domaine avec les autres industries déjà présentes.

« Il y a déjà le parc de l’innovation qui est plus consacré vers des entreprises technologiques et on souhaitait à La Pocatière se doter d’espace pour l’industrie plus lourde, des entreprises de transport, etc. », mentionne quant à lui Joël Bourque, le directeur du développement économique de La Pocatière.

Une entreprise qui effectue le transport du lait est en train d’investir 600 000 dollars pour construire un entrepôt de citernes. Ses activités sont en pleine croissance. La Pocatière était un choix logique pour les dirigeants.

« On a décidé de s’en venir ici plus proche des services, pour le fuel, l’hébergement, la restauration », confirme le directeur des opérations chez Transport Jules Langlais, Martin Harton.

Et c’est justement sur ce type d’avantages que la Ville s’appuie pour tenter d’attirer de nouvelles entreprises dans ce parc industriel.

« La Pocatière est bien localisée. Il y a un accès facile à l’autoroute 20. On est à 140 kilomètres de Québec. Il y aussi une localisation très stratégique de par l’ouverture vers l’Est-du-Québec et les maritimes », fait valoir Joël Bourque.

La Pocatière a fait l’achat de ces lots de terre il y a trois ans. Tout un travail est effectué pour diversifier l’économie pocatoise et aider les entreprises qui veulent s’implanter.

Des nouveaux emplois seront créés. Il faudra des logements pour accueillir ces nouveaux travailleurs. Des projets d’habitations sont justement dans les cartons.

« Le principe des nouveaux quartiers résidentiels qu’on veut faire, qu’on essaie de greffer aussi des places en garderie au travers de ces garderies-là », explique le maire.

Les projets de construction des deux nouvelles entreprises seront finalisés dès cet hiver. La ville s’affaire toujours à vendre les quelque 320 000 pieds carrés de terrain qui sont toujours disponibles pour de l’expansion.