Une image qui vaut mille mots. Ce genre d’accident arrive régulièrement, même si les réglementations de Parcs Canada sont claires et strictes.

Un homme mentionne: « À la vitesse qu’ils peuvent rouler, je ne peux pas croire qu’ils ne peuvent pas voir au sonar un mammifère quelque part. Puis l’éviter. »

Une femme, qui aimerait leur venir en aide, dit: « On souhaite qu’on puisse… les aider, enfin, à les sortir du pétrin. »

Une autre dit plutôt: « On est allé hier en zodiac et on maintenait quand même une bonne distance entre les baleines. »

Depuis plusieurs années, la cohabitation entre baleines et embarcations nautiques se passe plutôt bien. Mais il existe toujours une part de risque.

Robert Michaud, chercheur scientifique au GREMM, commente: « C’est important de mettre en place des stratégies, des trucs et même des règlements pour réduire ces risques-là. Mais on n’est malheureusement pas capable de réduire ses risques au niveau zéro.»

Ce rorqual a-t-il été blessé dans une collision avec une embarcation de Croisières AML le 29 juillet? Ce jour-là, le capitaine d’un zodiac a percuté un objet non identifié dans le Parc Marin du Saguenay-Saint-Laurent en temps brumeux. Il a réduit sa vitesse à moins de 15 nœuds et a suivi le protocole en remplissant une déclaration.

La responsable des communications de Croisière AML, explique: « Le capitaine a noté qu’il y avait quelque chose, oui, mais après ça il n’y avait pas de baleine. |…| Ça été rapporté en bonne et due forme au Parc Marin. Le Parc Marin fait ses suivis. »

Tel que mentionné dans le Devoir, Parc Canada enquête et ne « peut déterminer si l’objet en question était un mammifère. » Il existe donc, à l’heure actuelle, deux incidents aux yeux du GREMM. « On a un rapport de collision et on a un rapport d’un animal blessé. On aime mieux considérer, pour l’instant ces incidents comme séparés parce que si ça l’était, ça veut dire qu’on aurait eu deux incidents et en conservation notre stratégie c’est de faire attention pour ne pas minimiser le problème. », ajoute Robert Michaud.

En 2016, un zodiac avait heurté un rorqual bleu aux Bergeronnes, alors qu’il circulait à 21,6 nœuds… Deux personnes avaient été projetées dans l’eau, dont le capitaine. Le rapport du BST avait alors fait état de lacunes de sécurité.