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La persévérance paye pour Vincent Arseneau dans le monde du hockey professionnel

Publié le 23 décembre 2022 à 18:03, modifié le 23 décembre 2022 à 18:03

Par: William Boivin

Vincent Arseneau est un exemple de persévérance. Le hockeyeur natif des Îles-de-la-Madeleine dispute sa 10e saison dans le monde du hockey professionnel. L’attaquant formé par la structure des Albatros de l’Est-du-Québec a fait sa niche dans la Ligue américaine malgré le fait qu’il n’a jamais été repêché dans la LNH. Arseneau évolue présentement pour le club-école des Canucks de Vancouver et il est le premier madelinot à atteindre le niveau inférieur à la Ligue nationale.

La persévérance à un nom, Vincent Arseneau. Le natif des Îles de la Madeleine dispute sa 10e saison chez les professionnels.

«Jamais je n’aurais pensé un jour pouvoir vivre et gagner ma vie avec le hockey. Au début je m’amusais et plus le temps avançait je me suis rendu compte: hey je pourrais faire carrière là-dedans! En fait, avec tous les sacrifices et les efforts que j’ai mis depuis mes débuts dans ce sport, je crois qu’au bout de la ligne, j’ai été récompensé.»

Celui qui a disputé 450 matchs en carrière dans la ECHL et la Ligue américaine a rapidement su qu’il devait faire d’importants sacrifices.

«En étant des Îles-de-la-Madeleine, on le réalise jeune mais ce n’est pas donné et ça demande des sacrifices financiers de mes parents je suis très reconnaissant envers mes parents qu’ils m’ont donné la chance de poursuivre mon rêve.»

Arseneau a aussi compris qu’il devait passer par l’antichambre du hockey pro.

«C’est sûr que j’aurai aimé me faire repêcher dans la ligue nationale, mais ça n’a pas été mon cas et j’aurai pu me dire après le junior que c’est fini. Ça donné qu’à 20 ans une équipe de Cleveland, Lake Erie Monster qui m’ont appelé pour aller finir la saison là-bas et je me suis dit que c’était ma chance, je ne passerai peut-être pas par la porte de haut mais plus celle du bas.»

Le puissant attaquant a trouvé un moyen de s’imposer d’une autre façon sur la glace.

«Je suis rendu pas loin de 150 combats dans ma carrière, c’est sûr que j’en ai mangé des coups, j’en ai donné aussi. je crois que j’ai donné plus de coups que j’en ai reçu mais j’en ai reçu aussi.»

Le Madelinot n’oublie pas d’où il vient.

«Je suis fier de ça, j’ai tracé un chemin des îles de la madeleine à la ligue américaine et ça n’avait pas été fait et j’ai même joué des matchs préparatoires dans la LNH donc ça démontre que c’est possible.»