Une excellente nouvelle pour les mordus du 7e art, car les éditions antérieures avaient connu un grand succès en termes de participation. Et fort à parier que ce sera le cas encore cette année, puisque c’est à l’extérieur que seront diffusés, gratuitement, dès 18h00, les courts et longs-métrages sélectionnés dans le cadre de l’édition 2022.

Mise sur pied en 2008 par le Festival les Percéides qui collabore, cette année, avec le Géoparc Mondial UNESCO, cette nuit de projections cinématographiques promet, aux participants, une scénographie et un panel d’invités dignes des plus grands plateaux hollywoodiens comme le souligne le directeur général et artistique de l’évènement, François Cormier: « On transforme vraiment le site du Géoparc, au pied de la montagne du Mont-Sainte-Anne, en amphithéâtre naturel de cinéma. La façade va devenir un écran de cinéma. On va projeter, donc, des films à l’extérieur. Il y avoir aussi, tout un aménagement pour un bar. Et on va avoir aussi, donc, des cinéastes présents sur place, qui vont rencontrer le public, présenter leurs films ».

Au total, ce sont 22 films, de durées variables, qui ont été programmés pour cette 4e mouture de l’évènement! Alors, quelques soient vos préférences, vous êtes pratiquement certains de trouver un style qui vous convient puisqu’on nous propose des œuvres de danse, d’animation et de fiction en plus d’une vaste sélection de documentaires. « Donc en fin de semaine, un long congé, pour une soirée de cinéma sous les étoiles et on a une programmation là, vraiment très riche, à proposer aux gens; de cinéma d’auteurs. Et on va rendre, d’ailleurs, un hommage au grand cinéaste québécois, Jean-Marc Vallée, qui est disparu subitement en décembre dernier » ajoute le chef d’orchestre de la soirée.

Par ailleurs, en plus de célébrer l’œuvre de ce prolifique réalisateur, l’organisation a réservé une place de choix, dans sa programmation, aux créateurs régionaux. Une tradition pour l’équipe des Percéides d’offrir une vitrine aux cinéastes de la Gaspésie; qu’ils soient peu connus ou bien établis. Et ce sera le cas samedi, alors qu’on diffusera, en grande première « Le coureur des bois et le Nutshimiu-innu » du documentariste Éli Laliberté qui explore, de manière intimiste, ce qui unit aujourd’hui, au-delà du territoire, les Autochtones et les Allochtones.

« Bien le Festival les Percéides a toujours une place importante du cinéma gaspésien dans sa programmation. Et Éli Laliberté va être présent avec nous. Il est originaire de Cascapédia-Saint-Jules. Donc il va être présent pour discuter avec les gens, parler de son film et de toute cette démarche en fait, assez particulière, d’aller tourner dans le Nord québécois » conclut François Cormier.