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La municipalité de Saint-André-de-Kamouraska poursuit son offensive contre les moustiques

Publié le 15 août 2022 à 17:05, modifié le 16 août 2022 à 08:32

Par: CIMTCHAU

Alors que la saison estivale tire à sa fin, les populations de moustiques n’ont pas dit leur dernier mot. À l’approche d’une période particulièrement rude, plusieurs options pour les repousser sont offertes sur le marché, mais une municipalité du Kamouraska utilise un système unique.

Le son agaçant des maringouins se fait moins présent dans le quotidien des citoyens de Saint-André-de-Kamouraska. La trentaine de bornes anti moustiques en place depuis 2018 portent fruit: « On a, avec le temps, trouvé les meilleurs endroits pour positionner les bornes pour récolter les maringouins et cette année la population est très heureuse, davantage que l’année dernière. », a mentionné Gervais Darisse, maire de Saint-André.

Pourtant, impossible de s’en procurer au Québec. Santé Canada n’approuve pas son utilisation, même si les leurres introduits dans les pièges sont disponibles en vente libre:
«Parce qu’ils ne sont pas homologués au Canada, l’homologation se fera aux États-Unis et au Canada en même temps. Aussitôt que ça se fera, les autres municipalités qui veulent s’en doter pourront le faire, mais pour le moment ce n’est pas le cas.», a-t-il ajouté.

Chaque jour, le nombre de maringouins augmente de 100. Même si plus de 200 000 maringouins ont été capturés en juin et en juillet, le mois d’aout s’annonce plus rude. Dans l’ensemble, la réponse est positive:« Il n’y en a pas comme il y en avait, quand j’étais jeune, il fallait se beurrer comme il faut avant d’aller dans le bois, on se faisait pratiquement lever de terre avec les moustiques. », a ajouté un résident.

Les touristes rencontrés sont également satisfaits: « On ne s’est pas fait déranger, alors pour le moment tout va bien. », ont ajouté deux femmes sur l’heure du dîner.

Tous, ne sont pas du même avis:« Je ne suis pas satisfait du tout, moi, j’aurais boisé le canal. Le canal, c’est de l’eau morte, s’ils cherchent les lieux de ponte, l’eau morte c’est ce qu’il faut viser. », a ajouté un autre résident.

Par ailleurs, les citoyens sont invités à la vigilance en évitant les nids de ponte sur leur terrain, même que l’ajout de plantes répulsives à leurs jardins pourrait faire une grande différence.