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La moule zébrée pourrait se propager au Nouveau-Brunswick ?

Publié le 3 octobre 2022 à 16:29, modifié le 3 octobre 2022 à 17:07

Par: Francis Gallant

Plusieurs retiennent leur souffle depuis que la présence de moules zébrées a été confirmée dans le lac Témiscouata. La menace plane maintenant sur les autres plans d’eau.

La propagation inquiète notamment au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick. La découverte de l’espèce envahissante, en septembre par l’organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean et par la direction du ministère de la Faune crée une certaine inquiétude sur la possible présence du mollusque dans les rivières et lacs du Nouveau-Brunswick. Le lac Témiscouata est la source de la rivière Madawaska, qui se déverse dans le fleuve Saint-Jean. Est-ce que ça pourrait permettre à la moule zébrée de se propager, dans le bassin versant? La situation est préoccupante, selon Isabelle Picard, spécialiste de la faune aquatique et des mollusques pour Stantec .

«On doit s’attendre à une dispersion  tranquillement partout en aval en fait. Ensuite tous les lacs même s’ils ne sont pas liés hydrologiquement en amont , à côté et puis à une certaine distance , il va falloir qu’il ait des mesures de mises  selon les limites enfin priorisé les lacs qui ont un niveau de calcium plus élevé, car c’est là qu’elle va créer le plus de problèmes », selon Isabelle Picard.

 

 

Les cours d’eau du Nouveau-Brunswick sont donc sous surveillance. Nous avons contacté ce matin Pêches et Océans Canada, sur la possible propagation du mollusque qui a fait son entrée dans les Grands Lacs à la fin des années 1980. Pêche et océan n’ont pas encore observé la présence de la moule zébrée du côté du Nouveau-Brunswick, mais cependant l’idée n’est pas complètement écartée. Ce qu’on sait c’est qu’elles sont très résistantes et que nos cours d’eau sont propices à développer l’espèce. Isabelle Picard explique de quelle façon elles se propagent dans d’autres cours d’eau et que d’ici 5 ans elles pourraient être bien présentes.

 

« Les larves vont dériver dans le courant de deux semaines à un mois, mais ça peut être même plus que ça. Il peut y avoir des larves microscopiques de l’ordre de quelques microns et ce n’est pas visible à l’œil nu dans les premiers stades et par la suite c’est larves-là vont se déposer sur n’importe quel substrat dur c’est-à-dire  une coque de bateau, une roche, un barrage. On peut penser des augmentations de densité exponentielle», termine Isabelle Picard.

 

Pour limiter la propagation, tous rappellent à aux plaisanciers l’importance de bien nettoyer tout équipement nautique en profondeur tels les Kayaks, bateau, palmes. Avec la fin de la saison qui approche, il sera bientôt le temps de retirer aussi les quais des lacs. C’est donc le moment idéal pour les inspecter et faire des signalements si vous observez le mollusque.

Par ailleurs, la date de la séance d’information est maintenant fixée concernant la situation le lac Témiscouata, elle aura lieu le 11 octobre au Beaulieu culturel, dans le secteur de Notre-Dame-du-Lac.