La mobilisation des Kamouraskois doit se poursuivre et les propos du député de Côte du sud, contradictoires, improvisés et choquants !
Publié le 8 mars 2018 à 15:56, modifié le 8 mars 2018 à 16:14
Par: Communique de presse

Le 2 mars dernier, l’annonce par le député de la côte du sud d’une solution pour juin à l’absence d’anesthésiologiste à l’hôpital de La Pocatière apparaît plutôt contradictoire, improvisée et choquante pour le « Comité mes soins restent ICI ».
Contradictoire et improvisée :
À la même conférence du 2 mars dernier, le député Norbert Morin annonce l’arrivée d’un anesthésiologiste pour juin alors que la PDG du CISSS Bas St-Laurent Mme Isabelle Malo déclare seulement avoir eu vent de cela. Aucune partie impliquée n’a encore confirmé une entente formelle. Rappelons que le CISSSBSL a à nouveau affirmé ces derniers jours que l’hôpital n’aura pas d’anesthésiologiste. Que celui-ci ne sera pas embauché avant l’automne sans préciser de date. De plus la déclaration, le 2 mars dernier, de la PDG du CISSS responsable de la gestion des soins au Bas St-Laurent indique clairement que celle-ci n’a aucune idée de ce qui se trame. À cet effet nous relevons dans le Placoteux:
Toutefois, elle mentionnait avoir eu vent qu’il y aurait une entente entre les différents partis, ce qu’elle considère comme une « excellente nouvelle. » « On va attendre de voir les termes de l’entente et à quel moment tout ça va se mettre en oeuvre, mais il semblerait que se soit imminent » Isabelle Malo, 2 mars 2018– source Le Placoteux
Choquante :
Choquante par ce que l’annonce d’une solution demeure hypothétique alors que les kamouraskois vivent pleinement les conséquences des brisures de services à leur hôpital depuis le printemps 2017. De plus, il est évident que le député de la côte du sud ne saisit pas la problématique plus large qui concerne l’accès à tous les soins de proximité. Celle-ci étant bien expliquée dans le mémoire que la MRC du Kamouraska a déposé en 2017 et lequel est resté sans retour de la part du ministre Barrette et du CISSS-BSL.
On a une solution et je vous dis qu’au 1er juin, ce sera du passé. On fêtera encore ça en disant que le Kamouraska, avec l’hôpital de Notre-Dame-de-Fatima, aura les services qu’elle se doit d’avoir. Norbert Morin, député de Côte-du-Sud, Source Radio-Canada Bas St-Laurent,
Encore plus choquant car le « Comité mes soins restent ICI » considère qu’il n’y aura pas de quoi à fêter ! À moins de souligner un triste anniversaire de ce que les Kamouraskois ont vécu et qu’ils continuent à subir :
La situation de l’anesthésiologiste.
- Les 2 promesses du ministre Barrette auprès population du Kamouraska qui n’ont pas été respectées :
- Premier engagement à régler le problème avant l’été 2017.
- Second engagement à régler pour Pâques 2018.
- Les 144 jours sans anesthésiologiste dans notre milieu, soit plus du tiers des jours
annuels en 2017. - Les 16 jours sans anesthésiologiste pour la période de janvier à février 2018.
- L’absence d’anesthésiologiste et de chirurgien du 1er au 11 mars 2018.
- La crainte de subir d’autres jours de rupture d’ici juin.
L’accès à d’autres médecins spécialistes
- Perte d’accès à un cardiologue à notre hôpital de La Pocatière.
- L’accès à un médecin spécialiste pneumologue, urologue ou orthopédiste au Kamouraska pour 3 mois. Après le mois de mai, c’est l’incertitude.
Les autres soins de proximité.
- 18 jours de bris de services pour les accouchements par manque de personnel infirmier.
- Des patients qui attendent plus d’un an pour rencontrer un psychologue dans le système public.
- La lenteur dans le processus d’évaluation causant des délais pour l’admission en CHSLD alors qu’il existe plusieurs places disponibles.
- Le temps supplémentaire à profusion alors que des postes ont été affichés, les entrevues complétées mais aucun candidat embauché – une lenteur administrative.
Vraiment pas de quoi à fêter cet été ! Nous sommes loin d’avoir accès à nos soins de proximité. C’est pourquoi nous invitons tous les Kamouraskois à poursuivre la mobilisation et à porter le coeur rouge du Kamouraska. Nous voulons un accès à des soins ICI au Kamouraska parce que c’est ICI que nous vivons !