Mon topo La Malbaie pourrait accueillir le nouveau centre de recherche de l’INRS
Publié le 23 mars 2023 à 17:14, modifié le 23 mars 2023 à 17:14
Par: Jérôme Gagnon
On croyait que la ville dans Charlevoix, qui accueillera le futur centre de recherche sur les ruralités de L’Institut national de la recherche scientifique, était déjà choisie. Finalement, Baie-Saint-Paul et La Malbaie seraient considérée par l’organisation gouvernementale. Pour l’instant, l’INRS se concentre à mettre en place le projet porteur pour la région.
Le projet du futur centre de recherche de l’INRS dans Charlevoix avance. Depuis mercredi, près de 200 membres de la communauté scientifique et des acteurs-clés locaux et nationaux participent à une consultation publique pour aider à son aboutissement.
« On aborde notamment les questions sur quoi on devrait faire de la recherche ou sur quoi on devrait faire de la formation pour que ça soit utile et pertinent pour les gens de la région », explique le directeur général de l’INRS, Luc-Alain Giraldeau.
Cette démarche se déroule dans le cadre de l’étude d’opportunité qui sera remise en septembre prochain. Le couronnement du projet peut se faire d’ici 5 à 10 ans.
« Moi je m’attends qu’il étudie le dossier d’opportunité et qu’on ait une réponse j’imagine au prochain budget », croit M. Giraldeau.
Le lieu n’est toujours pas déterminé, tout comme sa ville hôte. Annoncé en grande pompe l’an dernier à l’hôtel de Ville de Baie-Saint-Paul, plusieurs anticipaient voir le centre atterrir dans ce secteur de la région.
« Dès le début de cette annonce, on a été quand même pas très loin des conversations avec les gens concernés », rectifie le maire de La Malbaie, Michel Couturier.
« C’est quand même un processus qui est normal. C’est de regarder les différents sites potentiels pour accueillir le centre et on travaille quand même en collaboration », indique M. Pilote.
Les élus ne souhaitent pas en faire une bataille. Selon eux, les retombées économiques sont importantes pour le grand Charlevoix alors que le laboratoire accueillera 50 à 60 personnes.
« Avant le lieu où l’implantation, je pense que c’est un grand projet pour Charlevoix », estime M. Couturier.
De son côté, L’INRS compte rendre une décision juste pour les deux MRC de Charlevoix. La création d’un seul site est priorisée.
« Globalement, toute la région sera gagnante peu importe l’endroit où il sera situé, il va rayonner dans l’entièreté de la région de Charlevoix et il va amener des activités partout », mentionne le directeur général de l’INRS.
L’organisation souligne vouloir offrir également des possibilités de carrière scientifique pour les jeunes de Charlevoix.
