La Maison des jeunes Le Dôme poursuit sa mission malgré la pandémie
Publié le 19 octobre 2020 à 15:30, modifié le 19 octobre 2020 à 15:30
Par: CIMTCHAU
La Maison des jeunes de Rivière-du-Loup, comme bien des organismes et entreprises, a dû adapter ses pratiques avec les mesures sanitaires imposées dans la région.
Josée Ouellet est coordonnatrice pour Le Dôme. Selon ce qu’elle observe, l’achalandage n’a pas augmenté considérablement depuis le début de la pandémie, une donnée encourageante. Les adolescents qui se rencontrent sur place peuvent par contre souffrir de stress, un phénomène expliqué par plusieurs facteurs.
« L’inconnu est stressant particulièrement, le fait qu’il y ait des mesures qui sont vraiment sévères au niveau de l’école, qu’ils soient vraiment limités au niveau du parascolaire, ils sont limités au niveau de ce qui est motivant, de ce qui les attachait à aller vers l’école justement. » – Josée Ouellet, coordonnatrice de la Maison des jeunes
Cette situation inquiète la coordonnatrice, elle qui soulève également la crainte d’un reconfinement et la peur d’être isolé de ses amis dans les facteurs de stress. Le décrochage scolaire pourrait connaître une forte hausse, puisqu’à l’inverse les facteurs incitatifs pour rester à l’école sont moins nombreux depuis la rentrée.
Ariane St-Amant est âgée de 16 ans. Elle fréquente l’endroit depuis la première année du secondaire. Le confinement a rendu ces rencontres entre amis encore plus importantes. La Maison des jeunes est devenue l’un des seuls lieux de rassemblement autorisés par la Santé publique. Elle invite d’ailleurs tous les élèves à venir y faire un tour, peu importe leur âge.
« Être enfermé chez eux, ça ne paraît pas, mais tu te tannes et tu ne vois pas personne. Même si tu appelles tes amis, ça ne change rien. Tu ne les vois pas en personne. Juste venir ici et savoir qu’on pouvait venir voir nos amis, ça nous libérait. »
Le gouvernement en fait-il suffisamment pour fournir des ressources à ces établissements qui dynamisent la vie d’adolescents au quotidien? « Présentement on est en crise sanitaire donc il y a des sous qui sont délégués, mais le décrochage scolaire c’est quelque chose qui va durer par la suite. Il va falloir réintégrer ces personnes là, donc ça va être de poursuivre et de maintenir aussi, mais il y a une belle ouverture de leur part », conclut Josée Ouellet.