Musique et danse traditionnelle ainsi que des discours étaient au rendez-vous ce matin à Gesgapegiag.

« C’est important qu’on n’oublie jamais, qu’on se souvienne des politiques qui étaient en place et qu’est-ce qui s’est passé au niveau des pensionnats et des milliers d’enfants qui n’en sont jamais sortis », affirme le chef de la Nation Mi’gmag de Gesgapegiag, John Martin.

Selon lui, il reste encore beaucoup de travail à faire pour arriver à une réconciliation avec les non-autochtones, notamment au niveau de l’éducation.

« Ensemble, c’est de, vraiment regarder l’histoire et de regarder qu’est-ce qui s’est passé et de dire la vérité », explique monsieur Martin.

Pour les membres de la communauté de Gesgapegiag, cette journée était très significative.

« Nous sommes des humains, nous méritons d’avoir notre identité notre culture comme tout le monde », assure Chrystel Jerome.

« Nous avons une deuxième chance pour faire quelque chose, si on échoue cette fois-ci, on n’y arrivera jamais », mentionne le membre du conseil de bande de Gesgapegiag, Bernard Jerome (Pn’nal).

La cérémonie s’est terminée à l’extérieur où les personnes présentes pouvaient laisser leurs traces de mains sur un tipi. Un geste important pour le petit Benoit.

« C’est sûr que c’est triste, mais c’est une belle mémoire », affirmait Benoit.

 

À Gaspé, plusieurs dizaines de membres de la Nation Mi’gmag de Gespeg ont enfilé leur chandail orange et pris part à une marche dans les rues.

« On parle beaucoup de la réconciliation, mais la vérité est aussi importante. C’est important qu’on commence à parler des vrais événements et ça commence dans les cours d’histoire. Ça commence avec nous, aujourd’hui on est vraiment content, on voit beaucoup de nos partenariats qui sont ici pour nous supporter », soutient la conseillère à la Nation Mi’gmag de Gespeg, Emily Robert.

 

«Je pense que c’est une journée où on peut prendre un regard dans l’histoire et qui va nous faire comprendre. Espérons qu’on peut avoir des changements pour demain, un changement pour les futures générations », souhaite le chef de la Nation Mi’gmag de Gespeg, Terry Shaw.