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La grève générale illimitée bel et bien déclenchée dans les CPE dès demain

Publié le 30 novembre 2021 à 18:09, modifié le 30 novembre 2021 à 18:09

Par: CIMTCHAU

Après une autre journée de négociations infructueuses, les syndiquées de centres de la petite enfance affiliés à la CSN entreront bel et bien en grève générale illimitée le mercredi 1er décembre.

 

Les CPE du Bas-Saint-Laurent et de Charlevoix n’ouvriront donc pas leurs portes mercredi matin et ils demeureront fermés jusqu’à nouvel ordre.

« Depuis l’annonce de la grève la semaine dernière, les négociations ont malheureusement peu progressé, affirme Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN. Le gouvernement a finalement accepté de discuter de plusieurs points qu’il refusait d’aborder auparavant, mais l’écart entre nos positions demeure colossal et l’épineuse question de la rémunération du personnel de soutien est toujours dans une impasse. »

Rappelons que, si les parties patronales et syndicales sont proches d’une entente au sujet de la rémunération des éducatrices, plusieurs enjeux demeurent en suspens, comme les augmentations salariales des autres titres d’emploi, le respect des ratios d’enfants par éducatrice, le temps de préparation des dossiers de l’enfant et de la gestion de la cuisine, ainsi que la bonification du régime d’assurance collective.

« Le gouvernement ne semble pas saisir toute l’étendue de la colère des travailleuses, qui ont voté en faveur de la grève générale illimitée à hauteur de 92,1 %, rappelle Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS–CSN. Plusieurs d’entre elles nous le disent, c’est la négo de la dernière chance. Si le gouvernement continue de refuser d’améliorer considérablement leurs conditions de travail, il y aura d’autres coupes de services par manque de personnel. »

« Nous savons que chaque jour de grève amène des complications pour les parents et c’est fort dommage, déplore Mme Vachon. Dans les derniers jours, nous avons encore pu voir une multitude d’entre eux nous appuyer publiquement et c’est grandement apprécié par les travailleuses. Leur appui nous aide à mettre de la pression sur le gouvernement pour que le conflit se règle dans les plus brefs délais et c’est ce que nous voulons tous et toutes. »