Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

La gestion de l’hôpital de St-Quentin mise en doute

Publié le 31 janvier 2019 à 17:08, modifié le 1 février 2019 à 16:32

Par: CIMTCHAU

Le comité permanent pour la santé de St-Quentin (CPSSQ) lance un réel cri du cœur. Par voie de communiqué, le CPSSQ fait état d’une situation de crise à l’hôpital Hôtel-Dieu St-Joseph de St-Quentin.

Manque de personnel, des départs, des réaffectations, un manque d’écoute, c’est ce que vivrait quotidiennement le personnel infirmier et médical de l’hôpital de St-Quentin. Selon le CPSSQ, les employés sont littéralement à bout de souffle. Le Comité ne mâche pas ses mots et qualifie même de prise en otage la situation des employés, qui seraient tenus au silence, par peur de représailles.  La présidente du CPSSQ, Joanne Fortin, se dit désespérée de la situation.

« Vraiment, ils ne sont plus capables. Ils sont fatigués, ils sont épuisés, ils sont à bout de souffle. Ce qu’ils voient venir, c’est les vacances d’été. Si ça continue, ils ne pourront pas prendre de vacances. Et je ne sais pas s’ils vont se rendre à l’été. J’ai parlé directement à des personnes et ils m’ont dit : écoute, je ne tiens juste à un fil.  Dans le moment, l’hôpital de St-Quentin, on est en état de crise. C’est évident », affirme-t-elle.

Joanne Fortin ajoute qu’une partie du problème serait le sous financement de l’hôpital. Elle avance que les hôpitaux de Grand-Sault et St-Quentin ont droit à 11% du budget de toute la région Nord-Ouest de la province, qui comprend trois hôpitaux. Il s’agit d’un déséquilibre énorme selon elle.

Le CPSSQ déplore aussi que malgré leurs efforts, le dossier n’avance pas auprès du réseau Vitalité. À un point tel qu’ils ont même décidé d’acheminer leurs demandes directement au ministre de la Santé et au premier ministre.

Au moment où c’était le gouvernement libéral qui était au pouvoir, une demande d’enquête ou une mise sous tutelle avait été demandée. Or, le comité n’a pas eu de retour à ce sujet. Joanne Fortin avoue même être dans le néant complet. À terme, elle craint même une éventuelle fermeture de l’hôpital, ce qui serait dramatique pour les quelques 2000 personnes qu’il dessert.