« On comprend que les cas qui viennent sont des cas qu’on a importés, ce sont des gens qui sont sortis de la région, ce sont des gens qui nous ont visités. Ils ont fait des rassemblements, ils n’ont pas respecté les consignes », déplore le maire de New Richmond, Éric Dubé.

18 cas de variants sont recensés. La situation épidémiologique s’est dégradée à tel point que si la tendance se maintient, la Santé publique envisagerait de refaire basculer la région en orange, comme elle l’a fait avec la Côte-Nord.

« On entend des gens qui disent qu’ils ont été magasiné à Rimouski. Il y a des cas qui se promènent. Je pense que c’est très clair: pour les déplacements non-essentiels, restons chez nous ! »

Des résidents déplorent l’inaction du gouvernement pour protéger davantage la Gaspésie.

« S’ils avaient mis le barrage, pour moi il y aurait eu moins d’éclosiens. Mais ils ne veulent pas respecter le choix des personnes. À Cambelton, ils ont gardé le barrage et il n’y a pas eu d’éclosions », défend une dame rencontrée.

La flambée des cas inquiète particulièrement le personnel infirmier. Les deux premières vagues auront été laborieuses, un scénario qu’il souhaite à tout prix éviter de revivre.

« Il y a eu quand même beaucoup de démission durant l’année, des gens qui se sont réorientés de carrière, ainsi de suite. Donc si ça continue, il y aura encore des dégâts dans le domaine de la santé en Gaspésie », averti Pier-Luc Bujold, président du syndicat de la SIIIEQ-CSQ.

L’augmentation de la cadence de vaccination leur permettra cependant de souffler. Les deuxièmes doses des vaccins commencent à être administrées dans la région.

 » Ça commence justement cette semaine et les semaines à suivre pour recevoir les deuxièmes doses. Donc c’est sûr que c’est bien reçu des membre qu’on représente justement d’être protégés « , ajoute M. Bujold.

Les résidents de 55 ans et plus qu’ils le souhaitent pourront se présenter dès demain à différentes cliniques de vaccination pour recevoir le vaccin d’AstraZeneca.