La Gaspésie espère pouvoir accueillir les motoneigistes
Publié le 3 novembre 2020 à 17:26, modifié le 4 novembre 2020 à 10:08
Par: CIMTCHAU
À l’approche de la saison hivernale, le milieu touristique gaspésien est toujours dans l’attente. Plusieurs espèrent que l’effervescence des ventes de motoneige puisse se traduire en retombée économique touristique pour la région.
La motoneige est un secteur important du tourisme hivernal en Gaspésie, Destination Gaspé perçoit déjà une effervescence malgré la situation. « L’intention de visite sur la Gaspésie hivernale me semble de bon augure tant au niveau du ski hors-piste que de la motoneige. Ça, ça me rassure », mentionne le directeur général de Destination Gaspé.
Mais avec le contexte pandémique qui ne cesse d’évoluer dans nos régions, l’organisme reste sur le qui-vive et ajustera sa campagne de promotion en conséquence.
« On est en réflexion sur notre impact marketing nos moyens à mettre de l’avant », poursuit M. Sainte-Croix.
Si certains hôteliers sentent déjà l’engouement, à Percé, il se fait ressentir de façon plus modeste pour l’instant. « J’ai deux réservations à ce jour, mais c’est toujours : « mais là s’il y a la pandémie, on ne pourra peut-être pas venir, je dis toujours qu’on ne peut pas annuler comme ça, mais là avec la pandémie il faut rester ouvert », souligne la propriétaire du gîte Au Coin de la Berge, Lyne Laberge.
La propriétaire du Gîte Au Coin de la Berge a diversifié son offre touristique il y a 3 ans. Voulant assurer la rentabilité de son entreprise, elle a décidé d’aménager une piste de motoneige, qui relit son gîte au reste des 3000 km de sentier de motoneige qu’offre la région. « Donc ils ont le souper le soir qui arrive pi le petit déjeuner et après le lendemain ils repartent », explique-t-elle.
La propriétaire souhaite depuis longtemps que le tourisme hivernal se développe davantage dans la région, mais déplore le manque de services durant cette période. L’absence de station d’essence ou de service de restauration par exemple.
« Les gens de la région pourraient venir l’hiver, venir passer un samedi dimanche à Percé, mais sauf que tout est fermé, c’est une ville fantôme », indique Mme Laberge.
En 2019, le tourisme hivernal a généré plus de 40 millions de dollars en retombée économique avec les 35 000 visiteurs que la région a accueillis, principalement pour la motoneige.