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La fusion Siemens-Alstom suscite des réactions

Publié le 27 septembre 2017 à 10:29, modifié le 4 octobre 2017 à 11:52

Par: CIMTCHAU

Le géant ferroviaire allemand Siemens a finalement décidé de s’associer à son homologue français Alstom. Des rumeurs de fusion entre la division Transport de Bombardier et Siemens circulaient dernièrement et avaient eu des échos à La Pocatière.

Condamné à faire cavalier seul, Bombardier Transports fera désormais face à deux géants sur le marché mondial. La nouvelle alliance européenne Siemens-Alstom et la compagnie chinoise CRRC.

«On entend que des mauvais nouvelles. Pour les nouveaux employés, l’avenir n’est pas rose», a lancé un travailleur.

Selon Louis Hébert, directeur des programmes de MBA et de EMBA au HEC de Montréal, cette nouvelle n’est pas alarmante à court terme. Il se veut rassurant quant à l’avenir de Bombardier qui demeure un gros joueur dans l’industrie malgré tout. «Pendant que Alstom et Siemens vont être occupés à essayer à se fusionner. Ils vont être obligés de laisser de côté les opérations courantes et les contrats.  Là, il y a une opportunité pour aller chercher des talents et des contrats», a-t-il expliqué.

«C’est déplorable. Par contre, le futur nous le dira si Siemens a fait un bon coup.  Est-ce qu’il pourrait avoir un consortium, une fusion avec les Chinois, il n’y a rien d’impossible?», a fait remarquer président du syndicat  des travailleurs de Bombardier à La Pocatière, Mario Guignard.

Bombardier a réagi par voie de communiqué. « Nous n’avons pas besoin d’une fusion avec un autre joueur pour maintenir notre position de leadership dans l’industrie du transports sur rail».

Pendant ce temps, La Pocatière demande à Québec une entente de gré à gré pour la phase deux du remplacement des voitures métro de Montréal. «C’est la locomotive de Bombardier. Ça leur amène de l’argent pour financer la C-Series. La C-Series, avec le conflit aux Étas-Unis avec Delta. c’est chambranlant. Il faudrait qu’il trouve un moyen pour rassurer Bombardier», a déclaré le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon.

Actuellement, l’usine de Bombardier Transports roule à plein régime.  600 travailleurs œuvrent à la fabrication de wagons du métro de Montréal, un contrat qui se terminera l’été prochain.