Les ventes d’équipements de plein air sont bonnes cette année, et même exceptionnelles pour le ski de fond selon le propriétaire de J.A St-Pierre et Fils, Christian St-Pierre:

« C’est une explosion des ventes comme on n’a pas vu depuis longtemps » .

L’engouement est tel depuis octobre qu’il y a une crainte de rupture de stock. Christian St-Pierre mentionne qu’il a reçu sa dernière commande de réapprovisionnement.

Autre phénomène lié à la pandémie, certains de ces achats précoces se retrouveront sous les sapins de Noël.

« Les gens ont commencé très tôt leur cadeau cette année, probablement pour s’empêcher d’être dans une masse de clients » .

Les administrateurs du club de ski de fond Amiski se préparent déjà à recevoir plus de gens. Ils ont d’ailleurs réaménagé leur chalet afin d’accueillir les fondeurs en toute sécurité.

Le vice-président du club, Daniel Talbot, mentionne que ce sport individuel permet facilement la distanciation physique. Une activité qui peut se pratiquer même en zone rouge.

« Il n’y a aucun problème. On a 22 kilomètres de sentier, c’est très facile de garder la distanciation » .

Pour sa part, Jean-Christophe Dubé, de Cacouna, a décidé de sonder l’intérêt des citoyens concernant un sentier de ski de fond au Parc côtier Kiskotuk.  Au lieu des 50 répondants auquel il s’attendait, 250 personnes ont manifesté leur appui. Le projet sera présenté au conseil d’administration du parc en décembre.