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La fermeture du pont couvert de Routhierville crée des maux de tête

Publié le 26 mai 2021 à 17:22, modifié le 27 mai 2021 à 14:22

Par: Patrick Giguère

La fermeture temporaire du pont couvert de Routhierville cause bien des maux de tête à la dizaine de personnes qui habitent le territoire non organisé. Les répercussions sont aussi importantes pour la pourvoirie, alors que des clients sont forcés d’emprunter un chemin de terre.

«Ça s’annonce désastreux! » , s’exclame le propriétaire de l’Auberge et de la Pourvoirie de la rivière Matapédia, André Bélaieff.

À quelques jours de l’ouverture de la saison de pêche au saumon, il estime que la fermeture du pont qui relie les quelques maisons à la route 132 éloignera les pêcheurs.

«Il y a plusieurs personnes qui ne voudront pas passer par un chemin de terre, surtout les touristes » , croit-il.

C’est que depuis vendredi dernier, ce pont couvert érigé en 1931 est fermé pour une durée indéterminée. Une inspection a révélé des dommages à la structure.

« Pour la sécurité des usagers de la route, le ministère a procédé à une fermeture immédiate du pont. Pour l’instant, le ministère ne s’avance pas plus que ça, ce sont les analyses qui vont nous permettre de dire ce qui s’est passé » , mentionne la porte-parole de l’organisme gouvernemental, Julie Marcoux.

La dizaine de résidents qui souhaitent se rendre à leur résidence ou chalet doivent emprunter un chemin forestier isolé de 14 kilomètres avec des côtes escarpées, sans réseau cellulaire.

« Moi c’est mon chalet d’été. Je ne suis pas résident ici officiellement, mais quand même c’est bien plate de faire le tour. Juste aller porter mon sac à vidanges, le conteneur est de l’autre côté, je suis obligé d’y aller à pied », raconte Daniel Raymond.

« C’est moins prudent pour moi. Si je veux aller là avec l’auto, mais l’auto n’est pas équipée avec des pneus pour aller dans la gravelle. Je ne veux pas faire de crevaison. Je n’aurai comme pas d’aide pour m’aider » , souffle la femme de Daniel , Gabrielle.

Celui qui a l’habitude d’accueillir près de 1000 touristes chaque été appelle à l’aide.

«Cette année, j’ai peut-être 25 réservations. Ce n’est pas fort. Je vais avoir besoin d’aide c’est certain. Je ne passerai pas à travers l’hiver. Il y a un autre facteur, cette année, on risque de connaître une saison d’eau basse parce qu’il n’y a pas beaucoup de pluie et qu’il n’y ait pas eu beaucoup de neige cet hiver » , soutient-il.

Pour le moment, Transports Québec n’est pas en mesure de se prononcer sur un échéancier, le coût des travaux et une date de réouverture.