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La ferme Caprivore : Repartir en œuf

Publié le 9 juin 2022 à 16:10, modifié le 9 juin 2022 à 16:10

Par: Félix Côté

La campagne de cocos locaux de la ferme Le Caprivore de Bonaventure verra enfin le jour. Samedi l’entreprise accueillera 500 poules dans son tout nouveau poulailler. Les affaires pourront finalement reprendre au grand plaisir de la communauté.

Après un investissement de plus de 200 000 dollars, la Ferme Caprivore pourra recommencer à battre des ailes. Un soulagement pour Vincent-Olivier Bastien.

« Beaucoup d’émotions, beaucoup de fierté aussi, on ne s’attendait pas à un bâtiment aussi gros, une aussi belle réaction. Fait que… ça nous donne des forces pour continuer »

En février 2021, la ferme avait été la proie d’un incendie. Une levée de fonds avait réussi à redonner espoir à l’entrepreneur. Aujourd’hui, il voit la lumière au bout du tunnel. Une campagne sur les médias sociaux connaît un franc succès. Afin de financer l’entreprise, la ferme Caprivore offre de parrainer une poule pour 15 dollars en échange de trois douzaines d’œufs.

« Donc ça va être cinq-cents poules qui vont pondre, cinq-cents œufs par jour… En théorie… et qui vont fournir les gens de Bonaventure et les environs en œufs de consommation. Donc des œufs… pour tous les jours », affirme le propriétaire de la ferme Caprivore, Vincent-Olivier Bastien.

La fermer deviendra le plus grand producteur d’œufs de la région. Par ailleurs l’aviculture permettra de combler plusieurs besoins dans la chaine de valeur agricole notamment dans la production de fumier.

« On parle avec Vincent-Olivier, puis, oui on est là pour eux-autres. Que ce soit un petit producteur ou un gros producteur, on est là pour eux-autres parce que moi je ne pense pas qu’il y ait de différence entre un petit producteur et un gros producteur. La seule différence c’est quoi??? L’humanité ? Non ! », décrit la présidente local de l’UPA, Michèle Poirier.

L’Union des producteurs agricoles croit que le projet est un exemple pour l’avenir, avec l’achat local qui grandit…

« Je pense que la population est prête à ça aussi-là. Nos gens sont prêts à acheter local profitons-en… Puis on va avoir des œufs toujours frais », explique Mme Poirier.

Quant aux inquiétudes liées à la grippe aviaire, toutes les précautions sont prises.

« Il y aura des registres de visiteurs s’il y a un vétérinaire qui vient, un fournisseur. Désinfection des bottes, désinfection des vêtements, pièce dédiée au lavage au début. Donc c’est des précautions qu’on n’a pas le choix de prendre », démontre M. Bastien.

La ferme prévoit également redonner vie à son élevage caprine. Dès septembre elle accueillera 80 à 100 chèvres.